23Le bois : hĂȘtre ou ne pas hĂȘtre. 24-Attention usines Ă  risques ! Title: Liste des cassettes « C’est pas sorcier » Author: Animateur sciences Last modified by: Animateur sciences Created Cest pas sorcier -ATTENTION USINES A RISQUES - Nouara chaine officielle de l'Ă©mission de France 3. C'est pas sorcier, le magazine de la dĂ©couverte et de la science. LesĂ©missions de : c`est pas sorcier. Les Ă©missions de : c`est pas sorcier. doc zz. Entrer; Enregistrement; Explorer . ×. Les Ă©missions de : c`est pas sorcier. download Plainte . Pasbesoin de dĂ©monter le pignon de vilo, pas besoin de dĂ©monter le pignon d'AC, car au remontage on risque toujours de voilĂ© les pignons, il sont trĂ©s fragiles, pas besoin de caler la pompe Ă  injection par exemple, il faut laisser tous sa d'origine, est si c'est pas le cas changement d'une pompe Ă  injection il vaut mieux la faire recaler par VW (avec point Pourpas me faire chier, j'ai pris le kit thorn bike et l'ai posĂ© tout seul (c'est pas sorcier, pas la peine de payer pour ça). L'avantage, c'est que la sonde calcul le rapport Ă©thanol/essence prĂ©sent dans ton circuit pour ajuster l'injection. Je ressens bien les 25% d'augmentation de consommation, mais je reste largement gagnant. Thisis "C'est pas sorcier -ATTENTION USINES A RISQUES 2" by Laurent Garbin on Vimeo, the home for high quality videos and the people who love them. yR6H5. Choissisez votre chaine Ou choissisez un genre de programmes A dĂ©couvrir aussi sur nos sites La responsabilitĂ© sociĂ©tale ou sociale des entreprises est aujourd’hui partout. D’abord essentielle pour la planĂšte et ses habitants, la RSE est dĂ©sormais vitale pour les entreprises. Enjeu de progrĂšs pour certaines, Ă©lĂ©ment marketing pour d’autres, la RSE est aussi un sujet trĂšs sensible pour leur rĂ©putation. Pour comprendre et anticiper les risques rĂ©putationnels et business liĂ©s Ă  la RSE, il faut dĂ©jĂ  savoir de quoi on parle et Ă  qui on s’adresse, mais aussi savoir identifier les menaces qui pĂšsent sur les matiĂšre de communication, il faut parfois savoir se taire, mais aussi ĂȘtre capable d’entendre ce qui n’a pas Ă©tĂ© dit. En matiĂšre de RSE, l’entreprise ne peut pas/plus se contenter d’intentions, de bonnes pratiques ou de politiques. Elle doit aussi ĂȘtre lucide sur les risques extĂ©rieurs, importants, mais complexes Ă  Ă©valuer, qui peuvent nuire gravement Ă  sa rĂ©putation et donc, par extension, Ă  son business !Un changement fondamental de cultureAu fil des gĂ©nĂ©rations, l’entreprise a donnĂ© l’impression d’ĂȘtre uniquement guidĂ©e par ses profits, parfois au mĂ©pris de certaines valeurs, au dĂ©triment de la sociĂ©tĂ© et de l’environnement. Mais les temps ont changĂ©. Alors qu’hier, c’est le monde des affaires dont les dĂ©cisions pouvaient impacter l’environnement, aujourd’hui, c’est l’environnement qui peut avoir un impact sur les sommes face Ă  un changement fondamental de culture, que les dirigeants doivent prendre en compte dans leurs stratĂ©gies futures. La RSE devient la norme Ă  mesure que les entreprises les plus avancĂ©es placent la durabilitĂ© au cƓur de leurs activitĂ©s, afin de crĂ©er de la valeur pour leurs activitĂ©s comme pour la sociĂ©tĂ©. Aujourd’hui, il n’est plus possible d’ignorer la RSE. Elle compte dans le dĂ©veloppement des RSE n’est ni pour ni contre l’entrepriseQuand on parle de RSE, de quoi parlons-nous ?La RSE, c’est la gestion des processus opĂ©rationnels de l’entreprise en vue d’avoir un impact positif sur la sociĂ©tĂ©. La RSE n’est ni pour ni contre l’entreprise. Il s’agit concrĂštement pour l’entreprise de rĂ©duire son empreinte environnementale, d’amĂ©liorer ses standards sociaux et d’ĂȘtre Ă  l’écoute de ses parties la RSE par une simple expĂ©rience issue du quotidien dans la restauration scolaire si pendant une semaine, il est demandĂ© aux enfants d’une Ă©cole de collecter et conserver le pain qu’ils n’ont pas mangĂ© Ă  la cantine, Ă  la fin de la semaine, ils rĂ©cupĂšreront un volume de pain suffisant pour les nourrir de sandwiches pendant tout un rĂ©sultat dĂ©montre, entre autres, que les quantitĂ©s peuvent ĂȘtre optimisĂ©es. En adaptant les portions aux besoins rĂ©els, on peut, dans ce cas, rĂ©duire le gaspillage alimentaire, et avoir un impact significatif sur l’environnement, avec moins de matiĂšres premiĂšres utilisĂ©es, moins d’énergie consommĂ©e, notamment pour la cuisson, moins de travail effectuĂ© inutilement
À qui s’adresse l’entreprise quand elle parle de RSE ?À ses clients. Il ne suffit plus de vendre des produits ou des services de qualitĂ©. Le concept doit Ă©galement ĂȘtre Ă  la hauteur. À mesure que les clients prennent conscience des enjeux sociĂ©taux globaux, ils deviennent de plus en plus sensibles Ă  la RSE, et l’intĂšgrent comme critĂšre de choix dans leurs actes d’ ses collaborateurs. Aujourd’hui, les salariĂ©s attendent plus de leur employeur qu’une simple feuille de paie. Ils sont en quĂȘte de sens. Leur travail doit dĂ©sormais leur procurer un sentiment de fiertĂ©, une raison de se lever le matin pour rejoindre une entreprise aux valeurs compatibles avec les leurs. Pour attirer les meilleurs candidats et entretenir la motivation et l’engagement des Ă©quipes, une stratĂ©gie RSE volontariste et comprĂ©hensible est dĂ©sormais agences de notation extra-financiĂšres. Les clients suivent leurs recommandations, et la RSE est donc dĂ©sormais un point de rĂ©fĂ©rence incontournable pour les elle doit aussi s’adresser aux pouvoirs Ă©mergents qui influencent la sociĂ©tĂ©. Je veux parler des ONG et des mĂ©dias, en insistant plus spĂ©cifiquement sur les ONG politiciennes et les journalistes hostiles, qui peuvent impacter la rĂ©putation d’une organisation et de ses le fonctionnement de ces ONG politiciennesIl est vital de bien comprendre le fonctionnement de ces ONG politiciennes. Elles se rĂ©partissent en trois catĂ©gories celles qui connaissent votre entreprise, celles qui ne la connaissent pas encore, et celles qui veulent lui nuire. Pour elles aussi, la RSE est un business. Pour nous, qui devons adapter nos relations et nos rĂ©actions, ce serait une grave erreur de sous-estimer leur pouvoir et leur ces ONG politiciennes, les entreprises font face Ă  des activistes professionnels s’appuyant sur des organisations redoutables, des formations intensives et des objectifs ambitieux. Si leur but est de faire changer la sociĂ©tĂ© et Ă©voluer les opinions, ce qui est bien sĂ»r gĂ©nĂ©ralement bĂ©nĂ©fique pour tous les citoyens, c’est aussi pour elles un business. Ne l’oublions cherchent Ă  choquer et Ă©mouvoir. Elles sont extrĂȘmement professionnelles et utiliseront chaque opportunitĂ© afin de gagner en visibilitĂ© et lever plus de fonds pour financer leurs actions. Face Ă  elles, beaucoup d’entreprises restent bien trop certains mĂ©dias hostilesEn plus des ONG politiciennes, il faut Ă©galement affronter certains mĂ©dias hostiles. Eux aussi font du business, ne soyons pas naĂŻfs lĂ  aussi ! Sur la base d’un seul article ou reportage nĂ©gatif partagĂ© en masse, une entreprise peut ĂȘtre discrĂ©ditĂ©e, et les clients, fuir du jour au sous couverture, de prĂ©fĂ©rence avec camĂ©ras cachĂ©es infiltrant siĂšges sociaux, usines et entrepĂŽts, pour faire sensation avec des images volĂ©es, accompagnĂ©es d’informations supposĂ©es confidentielles, rĂ©vĂ©lĂ©es par de vrais-faux employĂ©s gĂ©nĂ©ralement mĂ©contents, tous les coups semblent permis pour arriver Ă  leurs fins et pour dramatiser leurs conclusions rĂ©digĂ©es Ă  l’ peuvent parfois mĂȘme s’assurer que les entreprises ciblĂ©es n’aient pas le temps de rĂ©pondre, ou de prĂ©parer des rĂ©ponses, Ă  leurs demandes express, pour pouvoir ensuite les accuser de manque de transparence ou de collaboration. Dans ce cas, leur objectif n’est Ă©videmment pas de comprendre ou d’expliquer, mais simplement de relayer un point de vue hostile, qu’il ne faudrait pas venir contrarier par des informations factuelles, voire des preuves qui contrediraient un reportage ou un article Ă  conscience des risques et s’y prĂ©parerQue faire face Ă  ces risques ? D’abord, les entreprises doivent en prendre conscience et s’y prĂ©parer. Pour tenter de garder un temps d’avance, elles doivent former certains collaborateurs et dirigeants, et ĂȘtre prĂȘtes Ă  travailler dans le cadre d’une gestion de crise. Pour la communication, elles devront utiliser des arguments simples et marquants, et ne jamais perdre de vue les messages clĂ©s en rĂ©pondant aux questions posĂ©es. Une bonne pratique de la communication de crise s’ il est impĂ©ratif de rester humbles. Face Ă  une vision idĂ©aliste de la sociĂ©tĂ©, soyons clairs, l’entreprise aura toujours le mauvais rĂŽle. Pour toutes ces raisons, il est indispensable de se mettre Ă  penser RSE, acheter RSE, vivre RSE, car la RSE fait maintenant partie de notre vie quotidienne, et parce que la RSE c’est aussi, dĂ©finitivement, du business !L’intĂ©rĂȘt Ă©conomique de s’engager dans la responsabilitĂ© sociĂ©tale de l’entreprise est Ă©vident et manifeste. Les trois P personnes, planĂšte, profit forment dĂ©sormais le triple rĂ©sultat. Une marque trĂšs connue a dit "Just do it". Un homme cĂ©lĂšbre a dit "Yes we can". Je ne peux qu’ajouter "Now, we must" maintenant, nous devons nous y mettre !FrĂ©dĂ©ric Fougerat C'est pas sorcier, c'est le magazine tĂ©lĂ©visuel de vulgarisation scientifique Ă  destination des enfants. Lumni en a sĂ©lectionnĂ© des extraits Ă  forte valeur Ă©ducative, pour permettre aux petits comme aux grands d'apprendre tout en s' Gourmaud, FrĂ©dĂ©ric Courant et Sabine Quindou sillonnent la planĂšte Ă  bord de leur camion laboratoire pour nous faire dĂ©couvrir le monde qui nous entoure. Les Ă©pisodes abordent des thĂšmes variĂ©s tels les sciences, l'histoire, la gĂ©ographie, le dĂ©veloppement durable, l'Ă©ducation civique, les religions, l'art, l'architecture... La PrĂ©histoire Aucun contenu pour les filtres sĂ©lectionnĂ©s L'AntiquitĂ© Aucun contenu pour les filtres sĂ©lectionnĂ©s Le Moyen Âge Aucun contenu pour les filtres sĂ©lectionnĂ©s Histoire de Paris Aucun contenu pour les filtres sĂ©lectionnĂ©s Les Temps modernes Aucun contenu pour les filtres sĂ©lectionnĂ©s Religion Aucun contenu pour les filtres sĂ©lectionnĂ©s Sciences Aucun contenu pour les filtres sĂ©lectionnĂ©s La planĂšte Terre Aucun contenu pour les filtres sĂ©lectionnĂ©s GĂ©ographie Aucun contenu pour les filtres sĂ©lectionnĂ©s Art Aucun contenu pour les filtres sĂ©lectionnĂ©s Le systĂšme solaire Aucun contenu pour les filtres sĂ©lectionnĂ©s Les premiers secours Aucun contenu pour les filtres sĂ©lectionnĂ©s L'alimentation Aucun contenu pour les filtres sĂ©lectionnĂ©s Education civique Aucun contenu pour les filtres sĂ©lectionnĂ©s Technologie Aucun contenu pour les filtres sĂ©lectionnĂ©s Histoire Aucun contenu pour les filtres sĂ©lectionnĂ©s Architecture Aucun contenu pour les filtres sĂ©lectionnĂ©s Education aux mĂ©dias Aucun contenu pour les filtres sĂ©lectionnĂ©s DĂ©veloppement durable Aucun contenu pour les filtres sĂ©lectionnĂ©s Les Ă©missions de c`est pas sorcier Les Ă©missions de c’est pas sorcier Grands travaux et architecture Titre AnnĂ©e RĂ©alisateur Animateurs DVD RĂ©sumĂ© Les sorciers taillent la route Le stade de France 1998 Les ponts 1996 Les canaux 2001 1994 Les tours infernales Eurotunnel le tunnel 2000 sous la Manche La grande arche de la 2002 DĂ©fense Le viaduc de Millau les 2003 sorciers font le pont Le grand palais Ă©pate la 2004 galerie Les fortifications de 2006 Vauban Pont du Gard et arĂšnes de NĂźmes l'architecture 2005 gallo-romaine Le bĂ©ton les sorciers 2005 au pied du mur 2007 Les Champs-ÉlysĂ©es La tour Eiffel 1996 Franchir les Alpes le plus grand tunnel du monde 2007 Franck Chaudemanche Olivier Chevillard Lorraine SubraMoreau, Luc BaudonniĂšre Fred et Jamy Fred et Jamy Sabine et Jamy Catherine Breton Sabine et Jamy Quels chantiers ! Christophe Renon Sabine et Jamy Quels chantiers ! Luc BaudonniĂšre Fred et Jamy Catherine Breton Fred et Jamy Quels chantiers ! Fred et Jamy Histoires de pierres Lorraine SubraMoreau Fred et Jamy Histoires de pierres Luc BaudonniĂšre Fred et Jamy Christian Haerrig Franck Chaudemanche Sabine et Jamy Fred et Jamy Quels chantiers ! François Davin Energie Titre AnnĂ©e Les barrages 1996 Le PĂ©trole 1998 Les plate-formes pĂ©troliĂšres 1998 L'Ă©lectricitĂ© quand les branchĂ©s disjonctent L'aventure de l'Ă©lectricitĂ© RĂ©alisateur Animateurs Catherine Fred et Jamy Breton Franck Chaudemanch Fred et Jamy e Franck Chaudemanch Fred et Jamy e 1994 1998 Fred et Jamy Catherine Breton Ça gaz 1996 L'Ă©nergie nuclĂ©aire 2006 Fred et Jamy 2006 Vincent Fred et Jamy Basso-Bondini 2007 Fred et Jamy Que faire de nos dĂ©chets nuclĂ©aires ? L'hydrogĂšne combustible du futur ? DVD Les Ă©nergies restez au courant ! Fred et Jamy Les Ă©nergies restez au courant ! Les Ă©nergies restez au courant ! Les Ă©nergies restez au courant ! RĂ©sumĂ© Technologies et industrie Titre AnnĂ©e RĂ©alisateur Le plastique, ça nous Catherine 2001 emballe ! Breton Michel L'aluminium 2001 Carraud Animateurs Sabine et Jamy Sabine et Jamy Les lasers 1998 Pascal LĂ©onard Fred et Jamy Les robots 1998 Pascal LĂ©onard Fred et Jamy Franck Les sorciers se mettent Fred et 1996 Chaudemanc au verre Jamy he Franck Le dire c'est bien, le Fred et 1995 Chaudemanc fer c'est mieux Jamy he Franck Sabine et La grande lessive 2000 Chaudemanc Jamy he Attention, usines Ă  Sabine et 2002 risques ! Jamy Le caoutchouc les Sabine, Luc sorciers mettent la 2003 Fred et BaudonniĂšre gomme Jamy Le nanomonde se Christophe Sabine et 2003 secoue les puces Renon Jamy Sabine, Dans le coton, tout est 2003 Fred et bon ! Jamy Les pneus les Lorraine Sabine, sorciers mettent la 2003 SubraFred et pression Moreau Jamy Emilio Le cuivre les bons Pacull, Sabine et 2004 tuyaux François Jamy Davin Les cĂ©ramiques les Luc Fred et sorciers tournent 2006 BaudonniĂšre Jamy autour du pot DVD RĂ©sumĂ© Le cycle de vie du plastique exliquĂ©e en images. Sabine se rend Ă  l'usine PĂ©chiney de Dunkerque afin d'assister Ă  toutes les Ă©tapes de la crĂ©ation de l'aluminium. Tout sur les aspects techniques du laser, une rĂ©volution technologique qui trouve son application dans de nombreux domaines industrie, mĂ©decine, musique. Les sorciers vont dĂ©couvrir toutes sortes de robots capables de dĂ©cider seuls de leur dĂ©placement et de coopĂ©rer afin de dĂ©terminer une stratĂ©gie de jeu. Gros plan sur la fabrication du verre Ă  la cristallerie de Baccarat dans l'est de la France et Ă  l'usine de Saint -Gobain oĂč sont fabriquĂ©es les vitres de voiture. Depuis les sites sidĂ©rurgiques de Lorraine, Fred explique le processus de fabrication de l'acier. FrĂ©dĂ©ric, Sabine et Jamy dĂ©voilent les formules chimiques et magiques des lessives et des savons d'hier et d'aujourd'hui. Les sorciers nous livrent les secrets de fabrication du caoutchouc. Voyage au coeur du micromonde, de l' infiniment petit, afin de dĂ©couvrir les avancĂ©es technologiques de demain. Fred et Jamy suivent la fabrication de pneus pour dĂ©couvrir tous les secrets de leur robustesse. Sabine se rend au nord du Chili, oĂč se trouve la plus grande mine Ă  ciel ouvert du monde. En France, nous la retrouvons dans une usine de transformation. Direction Limoges ! Des gisements aux ateliers de fabrication, Fred et Jamy suivent les routes de l'argile. C'est parti pour une jolie leçon de chimie ! 
 Mais ce qui est Ă©vident n’est pas forcĂ©ment vrai. Il faut se mĂ©fier de tant de choses ! Quand il y a danger, quand il y a doute, quand il y a risque, attention, mĂ©fiez-vous ! Quoi de plus normal ? Cependant, mĂȘme dans une sociĂ©tĂ© articulĂ©e maintenant autour du sacro-saint principe de prĂ©caution, on ne va pas, on ne veut pas, tout mettre en doute. Quand c’est Ă©vident que c’est bon, c’est bon. Quand c’est Ă©vident que c’est vrai, c’est vrai. Et puis quoi, on vous dit que le ciel est bleu. Eh bien justement, il est bleu, non ? Et puis on vous dit que la terre est ronde, et justement elle est ronde depuis GalilĂ©e. Avant ? Oh avant elle Ă©tait sans doute dĂ©jĂ  ronde mais on ne le savait pas. D’ailleurs, elle Ă©tait plate, c’était Ă©vident. Bon mais tout ça c’est du passĂ©. Aujourd’hui on a quand mĂȘme d’autres soucis, on a des nations qui s’interrogent, une planĂšte qui brĂ»le, une Ă©conomie qui flanche des Ă©vidences. Tiens, l’économie, justement. Pouvoir d’achat, chĂŽmage
Alors qu’est-ce qu’on fait ? Le pouvoir d’achat. C’est Ă©vident. Un socialiste comme
tout le monde en France, vous explique ça trĂšs bien. En trois temps La catĂ©gorie qui souffre, celle dont il faut s’occuper en prioritĂ©, c’est celle des smicards. Curieux d’ailleurs, quand le sujet est Ă©voquĂ© on mentionne les smicards, syndiquĂ©s, mais on oublie les chĂŽmeurs. L’habitude, sans doute. Donc en traitant le pouvoir d’achat des smicards on rĂ©sout le problĂšme. Et on se donne bonne conscience. Et la solution apparaĂźt. En pleine lumiĂšre. Y a qu’à augmenter le SMIC. C’est Ă©vident. Depuis des dĂ©cennies les gouvernements successifs ne s’en sont pas privĂ©s. Le SMIC fut augmentĂ© maintes fois, nettement plus que l’inflation. Son pouvoir d’achat effectivement a Ă©tĂ© maintenu et mĂȘme amĂ©liorĂ©. Et le coĂ»t du travail a augmentĂ© fortement, car un SMIC augmentĂ© entraĂźne la hausse de tous les salaires et celle des charges qui leur sont liĂ©es. Jusque-lĂ  tout va bien. Tout irait mĂȘme trĂšs bien si ces augmentations restaient parallĂšles Ă  celle de la productivitĂ©, cette derniĂšre compensant les premiĂšres en terme de coĂ»t du travail. Comme ce ne fut pas le cas, et de loin, les entreprises ont vu leurs coĂ»ts salariaux grimper en flĂšche. Et que firent-elles ? Elles ont Ă©tĂ© de plus en plus rĂ©ticentes Ă  conserver des effectifs au-delĂ  du strict nĂ©cessaire. Alors l’emploi a commencĂ© Ă  battre de l’aile
 La solution Ă©vidente ne l’était donc pas vraiment, car elle entraĂźnait des inconvĂ©nients majeurs. L’emploi, une Ă©vidence ? L’emploi, justement. L’emploi, ce problĂšme lancinant, trĂšs grave en France depuis trois dĂ©cennies. Le sous-emploi chronique, constituant probablement la source majeure du sentiment gĂ©nĂ©ral de pessimisme morose qui ronge les Français. ProblĂšme Ă©norme, problĂšme fondamental, problĂšme non rĂ©solu depuis si longtemps que tout le monde le croit inguĂ©rissable et se dĂ©sespĂšre. Eh bien lĂ  aussi, c’est Ă©vident. Tellement Ă©vident qu’on persiste depuis des dĂ©cennies Ă  traiter le problĂšme par une solution Ă©vidente. Suivez-moi bien, ce n’est pas sorcier. Aucun jour ne passe, aucun mĂ©dia ne paraĂźt, sans que ne soient mentionnĂ©s telle suppression d’emploi, tel plan social, voire telle fermeture d’usine quelque part. Notons au passage que, voici quelques annĂ©es, on faisait la Une avec les licenciements ». Aujourd’hui, faute sans doute de pouvoir se mettre suffisamment de licenciements sous la dent, on Ă©tend la source d’émotion, celle qui fait vendre, aux suppressions d’emploi ». De la sorte on augmente le nombre des difficultĂ©s prises en considĂ©ration, mĂȘme si les dites suppressions d’emploi » sont rĂ©alisĂ©es sans le moindre licenciement. Elles peuvent l’ĂȘtre, par exemple, par non remplacement » de dĂ©parts en retraite. Oui, mais suppression d’emploi » offre un aspect plus dramatique, non ? Donc on supprime des emplois. Parmi ces suppressions figurent, hĂ©las, de vrais licenciements. Alors c’est tout simple, c’est mĂȘme Ă©vident. Vous supprimez les licenciements, et le chĂŽmage va diminuer. Hourrah, c’est la solution ! Et c’est ce qu’on a fait. Soit par une vĂ©ritable interdiction lĂ©gale de licencier, soit par le biais d’une autorisation obligatoire de l’inspection du travail, soit encore par la voie de l’agrĂ©ment officiel d’un plan social » qu’il faut nĂ©gocier et faire accepter par la Direction du Travail. Autorisation ou plan social qui ne sont pris en compte que pour causes rĂ©elles et sĂ©rieuses ». Reste, offerte » Ă  la dĂ©cision du chef d’entreprise, le licenciement pour faute lourde. Laquelle est en gĂ©nĂ©ral quasi impossible Ă  prouver. De tout cela il ressort que licencier quelqu’un revient Ă  exĂ©cuter un parcours du combattant dont l’arrivĂ©e est toujours incertaine et lointaine mĂȘme si les lois nouvelles de Muriel PĂ©nicaud en 2018 ont levĂ© quelques obstacles. RĂ©sultat ? Grande ou petite, mais surtout petite, l’entreprise considĂšre l’embauche d’un salariĂ© comme un acte pouvant entraĂźner Ă  terme des consĂ©quences dĂ©sastreuses. Dans le cas improbable mais possible oĂč ce salariĂ© s’avĂšre, aprĂšs la pĂ©riode d’essai, inutile parce qu’incompĂ©tent ou fainĂ©ant, voire nuisible parce qu’incapable de travailler en harmonie au sein d’une Ă©quipe, eh bien il faudra quand mĂȘme le supporter et le payer pendant trente annĂ©es. Deux ou trois personnes de ce type, dans une PME, cela met en pĂ©ril la survie de la boĂźte. RĂ©sultat du rĂ©sultat ? L’embauche d’un nouveau salariĂ©, qui constituait une dĂ©cision normale voici deux gĂ©nĂ©rations en cas de charge de travail croissante, est devenue aujourd’hui l’ultime solution de secours quand on a Ă©puisĂ© toutes les autres. Le responsable, patron ou directeur, pense d’abord sous-traiter oĂč il peut, en France ou hors de France. Il peut penser aussi Ă  proposer des heures supplĂ©mentaires, ou Ă  prendre des intĂ©rimaires. En dĂ©sespoir de cause, effrayĂ© par le risque affĂ©rent Ă  une embauche, il ira jusqu’à refuser une commande s’il n’a pas la certitude absolue d’en avoir d’autres Ă  la suite. Et les chĂŽmeurs ? Eh bien ils chĂŽment. Les salariĂ©s qui ont un emploi sont protĂ©gĂ©s
mais ils sont de moins en moins nombreux. Et les salariĂ©s potentiels, en quĂȘte d’un emploi, restent en quĂȘte. Interdire les licenciements la solution Ă©tait donc Ă©vidente, certes. Evidente mais fausse. Certaines Ă©vidences ressemblent Ă  celle du pilote qui, se voyant descendre en vrille, veut cabrer son avion pour remonter. Juste le contraire de ce qu’il faut faire.

c est pas sorcier attention usines Ă  risques