OĂčvoir la sĂ©rie Le Nom de la rose en streaming? La sĂ©rie est disponible online sur la plate-forme Canal+, oĂč se trouvent 1 saison. Si vous voulez la voir il suffit d’ĂȘtre abonnĂ© Ă  LeMoine (The Monk) est un roman anglais de l'Ă©crivain Matthew Gregory Lewis, publiĂ© en 1796. Cette œuvre de jeunesse, emblĂ©matique du roman gothique, aura une influence considĂ©rable et inspirera de nombreux imitateurs. ScĂ©nario : Dominik Moll , Anne-Louise Trividic. Musique : Alberto Iglesias. LeNom de la rose : L’Abbaye du crime Film complet en Vf, Streaming en Francais Titre original: Die Abtei des Verbrechens: Umberto Ecos ‘Der Name der Rose’ wird verfilmt Synopsis En l'an 1327. AccompagnĂ© du novice Adso de Melk, un franciscain, Guillaume de Baskerville, arrive dans une abbaye bĂ©nĂ©dictine du nord de l'Italie pour enquĂȘter sur les morts En1800, la Bretagne est Ă  genoux, accablĂ©e par le rĂ©gime en place et par le clergĂ© omnipotent. Elle se meurt dans un marasme Ă©conomique qui n’en finit pas et au milieu de cela, une fillette en souffrance pousse, tant bien que mal. Cette fillette c’est « Fleur de Tonnerre », une enfant isolĂ©e, malmenĂ©e par la vie et bercĂ©e par le morbide. Elle en deviendra la plus grande OĂčregarder Nom de code : Rose en streaming ? VĂ©rifiez sa disponibilitĂ© sur 23+ services VoD dont Netflix, SFR Play et OCS Go. LKExqTY. En 1980, l’universitaire italien Umberto Eco, dĂ©jĂ  fort connu pour ces nombreux essais, fit paraĂźtre l’ouvrage qui, il s’avĂ©ra, devait assurer sa postĂ©ritĂ©. Fait Ă  noter, il s’agissait de sa premiĂšre fiction. IntitulĂ© Il nome della rosa, ce roman d’enquĂȘte mĂ©diĂ©val devint Le nom de la rose, The Name of the Rose et une quarantaine d’autres titres en autant de langues, le livre ayant connu un succĂšs mondial retentissant. Ce n’était qu’une question de temps avant que le cinĂ©ma en propose une adaptation. Ce qui advint, en 1986. D’aucuns y virent une belle tentative trop simplifiĂ©e. Or, voici qu’une minisĂ©rie, format de choix considĂ©rant la nature dense, sinueuse et Ă©rudite de l’intrigue, en propose une nouvelle version. John Turturro succĂšde Ă  Sean Connery dans le rĂŽle du moine franciscain William ou Guillaume de Baskerville, qui, en l’an de grĂące 1327, se rend dans une abbaye bĂ©nĂ©dictine du nord de l’Italie oĂč doit se tenir un dĂ©bat thĂ©ologique. L’enjeu le vƓu de pauvretĂ© des franciscains est perçu comme un affront par l’autoritĂ© pontificale. Or, cette dispute survient dans un contexte de schisme entre l’État et la religion dĂ©crĂ©tĂ© par l’empereur Louis IV, au grand dam du pape Jean XXII, qui perçoit les franciscains comme des alliĂ©s du premier. Passionnante toile de fond aux ramifications Ă©minemment contemporaines. Mais voilĂ , sitĂŽt arrivĂ©, William, flanquĂ© de son secrĂ©taire novice Adso, subodore une atmosphĂšre trouble. Et de fait, une mort suspecte vient de se produire. Craignant le scandale, l’abbĂ© enjoint Ă  William d’enquĂȘter en usant de ses lĂ©gendaires facultĂ©s intellectuelles. Tandis que le mystĂšre s’épaissit et que d’autres moines meurent, William, qui entre autres choses enseigne Ă  Adso l’art de la dĂ©duction, parvient Ă  une certitude la clĂ© de l’énigme rĂ©side dans la bibliothĂšque interdite de l’abbaye, un vĂ©ritable labyrinthe. Merveilleux protagoniste Comme dans le roman et le film, Adso est le narrateur. Fils de noble, il a choisi les ordres. À cet Ă©gard, son arc dramatique dans la minisĂ©rie est plus Ă©toffĂ© que dans le film, car puisant davantage dans le roman. En revanche, Damian Hardung exsude une assurance en contradiction avec la naĂŻvetĂ© du personnage. Étrangement, Christian Slater Ă©tait avant lui plus convaincant, malgrĂ© une partition moins Ă©crite. Photo Angelo Turetta SundanceTv ScĂšne de The Name of the Rose». En 1980, Umberto Eco fit paraĂźtre son roman d’enquĂȘte mĂ©diĂ©val qui connut un succĂšs mondial retentissant. En Sherlock Holmes du Moyen Âge, William de Baskerville patronyme-hommage au roman de Conan Doyle Le chien des Baskerville constitue un merveilleux protagoniste. Ancien inquisiteur ayant renoncĂ© Ă  cette pratique, il ne jure — en une ligne frĂŽlant l’hĂ©rĂ©sie — que par la logique. Comment John Turturro s’en tire-t-il ? Il est excellent, dĂ©gageant un mĂ©lange parfait d’intelligence, de bienveillance et d’autoritĂ© morale avec juste ce qu’il faut d’orgueil. Coproducteur, Turturro a en outre participĂ© Ă  la scĂ©narisation. Laquelle scĂ©narisation, hĂ©las, a cru bon d’amĂ©liorer » la trame d’Eco. On a ainsi ajoutĂ©, notamment, une sous-intrigue entiĂšre mettant en vedette Anna, survivante vengeresse d’une famille dĂ©cimĂ©e qui tourne autour de l’abbaye armĂ©e de son arc en redoutable guerriĂšre qu’elle est — on sent un dĂ©sir de plaire Ă  l’auditoire de Game of Thrones. Malheureusement, dĂšs que l’on sort du confinement de l’abbaye pour la rejoindre, l’intĂ©rĂȘt tombe. Et pour cause comme l’avait saisi le cinĂ©aste Jean-Jacques Annaud en 1986, le mode de vie reclus et les idiosyncrasies monacales exposĂ©s dans le roman sont une composante essentielle du succĂšs de l’intrigue autre temps, autres mƓurs, et en l’occurrence, autre monde. Un monde, souvent pour le pire, d’hommes. Pour mĂ©moire, roman et film ne comportent qu’un personnage fĂ©minin la jeune fille inconnue dont s’éprend Adso. Le personnage de cette survivante symboliquement privĂ©e de nom, en pĂ©riphĂ©rie de l’enquĂȘte, venait par contraste donner un sens littĂ©ral Ă  l’expression la folie des hommes ». Ces meurtres et ce dĂ©bat qui ont cours montrent de fait des hommes vivant, rĂ©flĂ©chissant et dĂ©cidant entre eux, en vase clos. Leur pensĂ©e devient dogmatique, les dĂ©rives se multiplient
 Sous couvert spirituel, leurs actions sont dictĂ©es par l’ego, la soif de pouvoir et le dĂ©sir de contrĂŽler plus faible que soi. Cela passe par l’accĂšs Ă  la connaissance, qu’on restreint Ă  dessein qui connaĂźt croit moins volontiers. Sans trop en dĂ©voiler, la bibliothĂšque est ici plus qu’un dĂ©cor son contenu, le savoir qu’elle recĂšle joue un rĂŽle dĂ©terminant dans l’issue de l’enquĂȘte. Plaquer le personnage d’Anna, qui n’a aucune incidence sur l’intrigue hormis que d’en distraire ponctuellement, Ă©tait une erreur. On dirait qu’un comitĂ© s’est dit Il n’y a pas grands rĂŽles fĂ©minins il faudrait en ajouter. » RĂ©flexe louable, mais qui ne tient pas compte du contexte trĂšs particulier du rĂ©cit, de ses tenants et aboutissants. ScĂ©nario bavard Au sujet de ces moines tous plus suspects les uns que les autres, Annaud, encore, avait peuplĂ© son abbaye d’acteurs possĂ©dant des gueules » tout droit sorties d’une peinture de Metsys l’une d’elles orna des annĂ©es plus tard le livre Histoire de la laideur dirigĂ© par Eco. De telle sorte que d’instinct, on devinait que l’on pĂ©nĂ©trait chez des monstres. Cette itĂ©ration-ci, dont les huit Ă©pisodes ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s par Giacomo Battiato, est moins mĂ©morable de ce cĂŽtĂ©-lĂ  Ă©galement. Le cas du vĂ©nĂ©rable Jorge hommage cette fois Ă  Jorge Luis Borges pour La bibliothĂšque de Babel, moine aveugle et personnage pivot, est reprĂ©sentatif autant Feodor Chaliapin fut marquant, autant James Cosmo ne laisse guĂšre de souvenir. Idem pour les moines plus jeunes, qui font trĂšs modernes ». Quant Ă  l’antagoniste principal, l’inquisiteur Bernard ou Bernardo Gui, il est campĂ© par Rupert Everett en une seule nuance de machiavĂ©lisme, la lĂšvre supĂ©rieure retroussĂ©e en permanence en une Ă©bauche de rictus figĂ©e — Ă  sa dĂ©charge, F. Murray Abraham Ă©tait un brin caricatural dans le film. Avec un bonheur certain, Battiato recourt Ă  des effets numĂ©riques invisibles » afin de recrĂ©er l’abbaye, mais lĂ  encore, sa bibliothĂšque infernale pĂąlit comparĂ©e Ă  celle d’Annaud, qui s’était inspirĂ© des gravures de Escher. Battiato a au surplus du mal Ă  dynamiser un scĂ©nario bavard privilĂ©giant le dialogue explicatif plutĂŽt que la force de l’image. Le rĂ©alisateur, un vĂ©tĂ©ran de la tĂ©lĂ©vision italienne, peine en outre avec l’intĂ©gration de flash-back dont on se serait, au demeurant, passĂ©. Surtout, la minisĂ©rie fait fi d’un aspect en apparence trivial, mais qui est en rĂ©alitĂ© fondamental l’humour. Cette version-ci en est dĂ©nuĂ©e. Celle de 1986, solennelle nĂ©anmoins, mĂ©nageait de brefs instants pince-sans-rire Connery y excellait, un Ă©cho dans le ton Ă  ce qui se rĂ©vĂšle un enjeu de fond. Loin d’ĂȘtre anodin, donc, ce dĂ©tail rendait compte de ce qu’Annaud et cie avaient lu et compris le roman. Les artisans de cette plus rĂ©cente adaptation l’ont lu aussi, c’est Ă©vident. Mais, aprĂšs avoir visionnĂ© les huit Ă©pisodes, on se demande, l’ont-ils compris ? À voir en vidĂ©o

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