DavidBowie, la guerre froide et Iggy Pop "The next day" est une réussite. Il faut probablement l'écouter plusieurs fois pour en déceler toutes
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En1976, David Bowie enregistra deux disques au château d’Hérouville. Avec son complice Iggy Pop. Sous le charme de Kuêlan, leur China Girl. Des semaines qui
DavidBowie & Iggy Pop, photographie noir et blanc (style vintage). Tournée de Berlin / années 1977 Noir et blanc Photo, papier photo de qualité 300gsm, reproduction, non signé ni numéroté Dimensions image H 45 x L. 33cm Dimensions, avec bordures, env. H. 48 x L. 33cm. En savoir plus sur cet article Conditions de livraison et de retour Chargement Date de livraison estimée.
PinUps (également orthographié Pinups et Pin-Ups) est le septième album studio de David Bowie, sorti en octobre 1973.. Entièrement composé de reprises de chansons des années 1960, Pin Ups est un hommage au Londres du courant mod.C'est le dernier album que le chanteur enregistre avec le guitariste Mick Ronson et le bassiste Trevor Bolder.Le batteur Mick
IggyPop-David Bowie: le feu et la glace. Par Olivier Nuc. Publié le 22/06/2020 à 16:54, Mis à jour le 22/06/2020 à 17:06. Crooner gothique,
FhGv. RTN / MediaPunch/MediaPunch/IPx Iggy Pop and David Bowie photographed in the early 1980's. © RTNBusacca /MediaPunch Credit all Uses/IPX RTN / MediaPunch/MediaPunch/IPx MUSIQUE - Ils sont très nombreux ce lundi 11 janvier à regretter la disparition de David Bowie, survenue dimanche des suites d'un cancer contre lequel il luttait depuis 18 mois. Et si le chanteur britannique a inspiré nombre d'artistes tout au long de sa brillante carrière, plusieurs d'entre eux pleurent aujourd'hui le "génie" qui les laisse orphelins. Son ami de toujours, le chanteur Iggy Pop, s'est fendu d'un court message pour exprimer sa peine. Sur Facebook, "l'iguane" a expliqué que son amitié avec David Bowie "était la lumière de [sa] vie". "Je n'ai jamais rencontré une personne aussi brillante. Il était simplement le meilleur", a-t-il sobrement déclaré. Le groupe Queen, avec lequel David Bowie avait collaboré pour le célèbre titre "Under Pressure" a aussi publié un message d'hommage sur Twitter. Par la voix de son batteur, le groupe de rock explique simplement que David Bowie était "le plus doué, brillant et intéressant de tous les temps". "Quel vide il laisse, et comme il va nous manquer", a déploré le batteur de Queen, Roger Taylor. La chanteuse Madonna s'est également déclarée "effondrée" par la mort du chanteur britannique. "Je suis effondrée! Cet artiste formidable a transformé ma vie! Premier concert auquel j'ai jamais assisté à Detroit! Repose en paix, a écrit la star sur Twitter. "David Bowie était l'une de mes plus importantes inspirations, si courageux, si créatif, il nous a donné de la magie toute sa vie", a pour sa part tweeté la star du rap Kanye West, priant "pour lui et sa famille". Les Rolling Stones se sont également joints au concert d'hommage. "Les Rolling Stones sont sous le choc et profondément attristés d'apprendre la mort de notre ami David Bowie. Etre formidable et très bon, c'était aussi un artiste extraordinaire et un vrai original", précise le groupe dans un message en deux parties sur son compte Twitter. Autre légende de la musique britannique, Paul McCartney s'est dit "très triste de se lever ce matin pluvieux". "David était une star magnifique et je chéris les moments passés avec lui. "Je suis fier quand je pense à l'énorme influence qu'il a eue sur les gens à travers le monde", a ajouté l'ex-Beatles. Les Pixies et le groupe Foo Fighters ont conjointement partagé une photo où l'on voit le chanteur entouré par de nombreuses pointures du rock mondial, soulignant ainsi l'influence énorme qu'a eu le "Thin Duke" sur le monde de la musique. Le décryptage de cette photo symbolique dans cet article. Bono, le chanteur de U2 a également rendu hommage à David Bowie, avec un court message sur Twitter, accompagné d'une belle photo "La planète Terre a le blues", en référence aux paroles d'une chanson Space Oddity de l'artiste disparu "Planet earth is blue and there's nothing I can do..." Pour le chanteur à succès Pharrell Williams, "David Bowie était un véritable innovateur, un véritable créatif. Puisse-t-il reposer en paix". Rick Wakeman de son côté, compositeur qui a beaucoup collaboré avec David Bowie, a également fait part de sa tristesse. "Comme vous pouvez l'imaginer, je suis dégoûté d'apprendre la mort David. Il a été une source d'influence et d'encouragement plus grande que je ne l'aurais jamais imaginé", a-t-il déclaré. Le rappeur américain MC Hammer a également déploré la perte de l'icône glam, expliquant que "David Bowie a influencé la culture". "Le monde entier a apprécié sa musique, son style et son look. Il y mettait toute son âme", a-t-il souligné sur Twitter. Yoko Ono, la veuve de John Lennon, a parlé de David Bowie comme une personne qui était aussi proche de leur couple que leur famille. "Nous avons passé tellement de bons moments ensemble. C'était mon ami, je ne l'oublierai jamais", a écrit pour sa part Mick Jagger, le chanteur des Rolling Stones, sur Twitter. David Bowie était "un artiste visionnaire et un soutien précoce de notre musique", a lui déclaré la star du rock américain Bruce Springsteen sur Twitter. "Toujours à changer et en avance sur les autres, c'était un artiste dont l'excellence vous inspirait. Il nous manquera terriblement", a-t-il ajouté à propos de la légende musicale britannique décédée dimanche. 28 septembre - Shimon Peres - Le prix Nobel de la paix et ancien président israélien Shimon Peres est décédé mercredi 28 septembre, deux semaines après un accident vasculaire cérébral, a annoncé son médecin. Avec Shimon Peres disparaît une figure historique, dernier survivant de la génération des pères fondateurs de l'Etat d'Israël et l'un des principaux artisans des accords d'Oslo qui ont jeté les bases d'une autonomie palestinienne dans les années 1990 et lui ont valu le Nobel de la paix. 25 septembre - Arnold Palmer - La légende du golf Arnold Palmer, surnommé "The King" pour avoir fait entrer, avec son imposant palmarès et sa personnalité magnétique, sa discipline dans une autre dimension dans les années 1960, est mort à l'âge de 87 ans. Il est le cinquième joueur le plus titré de l'histoire du circuit PGA avec ses 62 titres. » Lire notre article complet en cliquant ici 25 septembre - Jean Boissonnat - Le journaliste et essayiste, spécialiste de l'économie, est décédé à l'âge de 87 ans. Cofondateur du magazine économique L'Expansion, puis de L'Entreprise, il est mort des suites d'un AVC accident vasculaire cérébral. » Lire notre article complet en cliquant ici 25 septembre - Joseph Sitruk - Aussi charismatique qu'intraitable sur l'orthodoxie religieuse, l'ancien grand rabbin de France Joseph Sitruk, guide spirituel de la première communauté juive d'Europe pendant plus de 20 ans, est mort à Paris à l'âge de 71 ans. Victime d'une attaque cérébrale en 2001 et malade depuis plusieurs années, il est décédé à l'hôpital. » Lire notre article complet en cliquant ici 20 septembre - Curtis Hanson - Le réalisateur américain Curtis Hanson, qui avait notamment porté à l'écran " Confidential" de James Ellroy, est mort mardi 20 septembre à 71 ans à son domicile sur les hauteurs de Hollywood, a indiqué la police. Des agents avaient été appelés chez lui et n'ont pu que constater son décès de "causes naturelles". 16 septembre - Edward Albee - Le dramaturge Edward Albee est mort le 16 septembre à l'âge de 88 ans. Il est notamment connu pour être l'auteur de la célèbre pièce de théâtre "Qui a peur de Virginia Woolf?, scène de ménage devenue légendaire. 11 septembre - Alexis Arquette - Symbole de la lutte pour la cause transgenre, l'actrice Alexis Arquette est décédée à 47 ans. Selon TMZ, elle serait morte entourée de sa famille et de ses amis. » Lire notre article complet en cliquant ici 4 septembre - Élisabeth Collot - La doyenne des Français, l'Iséroise Élisabeth Collot, est décédée à Échirolles, près de Grenoble, à l'âge de 113 ans. Née le 21 juin 1903 à Angelot-Blancheville en Haute-Marne, elle s'est "éteinte tranquillement dans son sommeil", a déclaré à l'AFP sa fille Marie-Thérèse Collot. » Lire notre article complet en cliquant ici 3 septembre - Jean-Christophe Yoccoz - Le mathématicien français Jean-Christophe Yoccoz, connu pour ses travaux sur la théorie des systèmes dynamiques et lauréat de la médaille Fields en 1994, est décédé à l'âge de 59 ans. 2 septembre - Islam Karimov - Le président de l'Ouzbékistan, âgé de 78 ans, est décédé des suites d'une hémorragie cérébrale. » Lire notre article complet en cliquant ici 2 septembre - Jerry Heller - L'ancien producteur est décédé à Thousand Oaks Californie des suites d'une attaque cardiaque. Agé de 75 ans, il est connu pour avoir été le manager de le groupe à l'affiche du film à succès Straight Outta Compton, ainsi que de l'un des leaders de la formation californienne, Eazy-E. » Lire notre article complet en cliquant ici 30 août - Marc Riboud - Marc Riboud est mort à l'âge de 93 ans. Avec La Fille à la fleur, celui qui est considéré comme l'un des plus grands photographe de presse, laisse derrière lui l'un des plus célèbre hymne à la paix. Prise le 21 octobre 1967 à Washington, sa photographie immortalise une jeune militante contre la guerre au Vietnam devant le Pentagone. Alors que la nuit tombe et que les manifestants pacifistes rentrent chez eux, Jane Rose Kasmir s'approche des soldats américains, et oppose à leurs baïonnettes une simple fleur. » Lire notre article complet en cliquant ici 29 août - Gene Wilder - L'acteur américain Gene Wilder, inoubliable interprète de "Willy Wonka" et pilier des comédies débridées de Mel Brooks, est décédé lundi 29 août à l'âge de 83 ans. Gene Wilder, dont le nez proéminent et la chevelure bouclée abondante rendaient son visage reconnaissable entre tous, est décédé des suites de la maladie d'Alzheimer à Stamford dans le Connecticut. 25 août - Sonia Rykiel - Sonia Rykiel, un très grand nom de la mode, est morte à l'âge de 86 ans. "Ma mère est décédée cette nuit à Paris, chez elle, à 5 heures du matin, des suites de la maladie de Parkinson", avait déclaré ce 25 août sa fille Nathalie Rykiel, elle aussi femme de mode. » Lire notre article complet en cliquant ici 24 août - Michel Butor - Le romancier Michel Butor est mort à l'âge de 89 ans. Il était connu pour son roman La Modification 1957, ouvrage majeur du Nouveau roman, ainsi que pour la part de son œuvre consacrée aux livres d'art. » Lire notre article complet en cliquant ici 22 août - Toots Thielemans - Considéré comme le roi mondial de l'harmonica, le musicien belge Toots Thielemans est décédé à 94 ans, après une longue carrière internationale au cours de laquelle il a joué aux côtés des plus grands noms du jazz. Il est mort "dans son sommeil", un mois après avoir été hospitalisé à cause d'une chute. » Lire notre article complet en cliquant ici 22 août - Jacqueline Pagnol, première "Manon des sources" - L'actrice Jacqueline Pagnol, épouse et muse de l'écrivain, et première Manon des Sources en 1952, est décédée à l'âge de 95 ans à Paris. » Lire notre article complet en cliquant ici 19 août - Jack Riley, le père des "Razmoket" - L'acteur américain, qui prêtait sa voix au père de famille du dessin animé Les Razmoket, est mort à Los Angeles à l'âge de 80 ans. Le comédien, qui faisait régulièrement des apparitions dans des talks shows américains à succès, avait aussi joué dans certains films de Robert Altman, comme Le privé en 1973 ou Les Flambeurs en 1974. » Lire notre article complet en cliquant ici 18 aout - Jérôme Monod - Jérôme Monod, ancien patron de Suez-Lyonnaise des Eaux et très proche collaborateur et ami de Jacques Chirac, est décédé à l'âge de 85 ans dans sa propriété de Lourmarin dans le Vaucluse. » Lire notre article complet en cliquant ici 17 août - Maurice Opinel - Le président de la société familiale Opinel, artisan de la modernisation de l'entreprise, est décédé à l'âge de 88 ans. Petit-fils du fondateur, Maurice Opinel présidait le conseil d'administration de l'entreprise depuis septembre 1974. Il a été très actif pour protéger sa marque par des dépôts de brevets et pour lutter contre la contre-façon. 16 août - Joao Havelange - Le Brésilien Joao Havelange, ex-président de la Fifa, est décédé à l'âge de 100 ans. Né le 8 mai 1916 à Rio dans un milieu aisé, de parents belges qui avaient fui les horreurs de la première guerre mondiale, Jean-Marie Joao Faustin Godefroid Havelange était devenu en 1974 le premier non-Européen à être élu à la présidence de la Fifa. » Lire notre article complet en cliquant ici 15 août - Solange Fasquelle - La romancière française, auteure de "L'Air de Venise", prix des Deux-Magots 1967, et membre du jury du Prix Femina, est décédée à Paris à l'âge de 83 ans des suites d'une maladie. Son roman "Le Trio infernal", paru en 1972, avait été adapté au cinéma par Francis Girod et interprété par Michel Piccoli et Romy Schneider. 14 août - Georges Séguy - Georges Séguy, qui a dirigé la CGT de 1967 à 1982, est décédé à l'âge de 89 ans à l'hôpital de Montargis dans le Loiret, des suites d'une "maladie". » Lire notre article complet en cliquant ici 13 août - Kenny Baker, le R2-D2 de "Star Wars" - L'acteur britannique célèbre pour avoir incarné le petit robot R2-D2 dans le film La Guerre des étoiles, est mort à l'âge de 81 ans. Kenny Baker, qui mesurait à peine plus d'un mètre, souffrait depuis un certain temps de problèmes pulmonaires, selon sa famille. » Lire notre article complet en cliquant ici 13 août - Michel Richard - Le chef français Michel Richard est mort samedi à Washington, la capitale des Etats-Unis où il fait figure de pionnier de la scène culinaire en mélangeant saveurs et goûts américains et français dans plusieurs restaurants à succès. Né en 1948 en Bretagne, Richard est décédé samedi matin à l'âge de 68 ans dans un hôpital de Washington des suites d'une attaque cérébrale, selon son porte-parole Mel Davis cité par le Washington Post. » Lire notre article complet en cliquant ici 13 août - Françoise Mallet-Joris - Françoise Mallet-Joris, l'auteur du Rempart des Béguines, est morte à l'âge de 86 ans. La romancière franco-belge, qui avait reçu le Prix Fémina pour L'empire céleste en 1958, était membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique depuis 1993. » Lire notre article complet en cliquant ici 4 août - David Huddleston - L'acteur américain, qui a notamment incarné le "Big Lebowski" dans le film éponyme des frères Coen, est décédé à l'âge de 85 ans dans la ville de Santa Fe, a indiqué jeudi 4 août son épouse au Los Angeles Times. Il avait joué dans de nombreuses séries télévisées. Sur grand écran, il était apparu dans "Le shérif est en prison"1974 de Mel Brooks ou encore "Santa Claus The movie". » Lire notre article complet en cliquant ici 2 août - Ahmed Zoweil - Le chercheur égyptien Ahmed Zoweil, lauréat du prix Nobel de chimie en 1999, est décédé à 70 ans aux Etats-Unis où il enseignait. Ahmed Zoweil, qui possédait également la nationalité américaine, était professeur à l’Institut de technologie de Californie. » Lire notre article complet en cliquant ici 25 juillet - Denis Dubourdieu - L'œnologue, chercheur, vigneron et propriétaire de châteaux bordelais Denis Dubourdieu, fondateur-directeur de l'Institut des sciences de la vigne et du vin, dont les travaux de recherche dans les années 80 inspirent la viticulture contemporaine, est décédé le 25 juillet à l'âge de 67 ans. » Lire notre article complet en cliquant ici 21 juillet - Luc Hoffmann - L'ornithologue suisse Luc Hoffmann, grand défenseur de l'environnement et co-fondateur du Fonds mondial pour la nature WWF, est décédé jeudi 21 juillet à l'âge de 93 ans en Camargue, région dont il a été un grand mécène. La Tour du Valat, centre de recherches qu'il a fondé, l'a annoncé vendredi 22 juillet. » Lire notre article complet en cliquant ici. 19 juillet - Garry Marshall - Il était l'auteur de films et sitcoms dont vous vous souvenez très certainement. Garry Marshall est mort mardi 19 juillet des complications d'une pneumonie, à la suite d'une attaque à l'hôpital dans la banlieue de Burbank près de Los Angeles, a confirmé son attaché de presse. Il avait 81 ans et une belle carrière derrière lui. 'Pretty Woman", "Happy Days", "Laverne and Shirley" ou encore "The Odd Couple", Garry Marshall laisse derrière lui un grand vide sur le grand comme le petit écran. Il a su faire rire bien des téléspectateurs avec ses sitcoms à succès dans les années 70. » Lire notre article complet en cliquant ici. 18 juillet - Matilda Rapaport - La championne suédoise de ski freeride est morte à 30 ans après avoir été emportée par une avalanche lors d'un tournage publicitaire au Chili. » Lire notre article complet en cliquant ici. 17 juillet - Raymonde Tillon-Nédelec - La résistante communiste Raymonde Tillon-Nédelecest décédée à l'âge de 100 ans, a annoncé dimanche 17 juillet l'Elysée, François Hollande saluant cette "femme engagée" qui était "la dernière survivante" des 33 premières femmes élues députées en 1945. Selon un communiqué de l'Elysée, le président de la République a salué "le parcours exemplaire de cette femme", députée communiste des Bouches-du-Rhône de 1945 à 1951 qui s’était "engagée très jeune dans l’action syndicale et politique", et était "la dernière survivante des 33 femmes élues à la première Assemblée Constituante de la IVe République". » Lire notre article complet en cliquant ici. 4 juillet - Abbas Kiarostami - Le réalisateur iranien Abbas Kiarostami est mort à 76 ans des suites d'un cancer, a-t-on appris lundi 4 juillet. Celui qui avait remporté la Palme d'Or à Cannes en 1997 avec "Le Goût de la cerise" est décédé en France alors qu'il y était venu pour recevoir des soins, a rapporté le Guardian. » Lire notre article complet en cliquant ici. 14 juillet - Les victimes de l'attentat de Nice - Niçois, familles étrangères en vacances, dix enfants et adolescents 84 vies ont été fauchées le 14 juillet lors de l'attentat de Nice, qui a aussi fait 331 blessés. Trente-huit victimes viennent de 19 pays Algérie, Allemagne, Arménie, Belgique, Brésil, Estonie, Etats-Unis, Géorgie, Italie, Kazakhstan, Madagascar, Maroc, Pologne, Roumanie, Russie, Suisse, Tunisie, Turquie et Ukraine, a par ailleurs précisé le ministère des Affaires étrangères français. Dans notre article, vous pourrez retrouver la liste de ces personnes décédées, établie sur la base d'informations parues sur les réseaux sociaux et de confirmations de membres de leurs familles, de proches, d'élus locaux ou de sources diplomatiques des pays d'origine des victimes. 2 juillet - Roger Dumas - Roger Dumas, acteur connu pour ses seconds rôles au cinéma dans des films comme "L'homme de Rio", "Pouic-Pouic" ou "Les Visiteurs 2", mais aussi habitué des planches et parolier pour Sylvie Vartan ou Chantal Goya, est décédé à Paris à l'âge de 84 ans, a annoncé son agent à l'AFP. "Il avait débuté sa carrière avec Jean Gabin dans 'Rue des prairies' et l'a terminée avec le grand succès de 'L'étudiante et Monsieur Henri' au théâtre. Il a tourné avec beaucoup de gens, et il a écrit des tubes pour Chantal Goya ou Sylvie Vartan. C'était un personnage étonnamment gentil, sympathique", a ajouté l'agent. » Lire notre article complet en cliquant ici. 2 juillet - Michael Cimino - Le réalisateur de "Voyage au bout de l'enfer", "La Porte du paradis", "L'Année du dragon" ou encore "Le Sicilien", est mort à l'âge de 77 ans. » Lire notre article complet en cliquant ici. 2 juillet - Elie Wiesel - Le prix Nobel de la paix et survivant de la Shoah, Elie Wiesel, est mort à l'âge de 87 ans. » Lire notre article complet en cliquant ici 2 juillet - Michel Rocard - Le Premier ministre de François Mitterrand entre 1988 et 1991 s'est éteint à l'âge de 85 ans, dans un hôpital parisien. Michel Rocard avait été le symbole de la gauche réformiste. » Lire notre article complet en cliquant ici 1er juillet - Yves Bonnefoy - Yves Bonnefoy, le plus célèbre poète français contemporain, également critique d'art et traducteur, est mort vendredi 1er juillet à l'âge de 93 ans. Auteur de plus de 100 livres, traduit en une trentaine de langues, cité plusieurs fois pour le Nobel, il a été lauréat en France du Grand prix de poésie 1981 de l'Académie, du Goncourt 1987 de la poésie et a remporté le prix mondial Cino del Duca 1995. » Lire notre article complet en cliquant ici. 1er juillet - Eudoxie Baboul - La doyenne des Français, la Guyanaise Eudoxie Baboul, est décédée à Cayenne à l'âge de 114 ans. » Lire notre article complet en cliquant ici 27 juin - Maurice G. Dantec - Le compte des éditions "Le Feu Sacré" a annoncé la mort de Maurice G. Dantec sur Facebook. L'écrivain français naturalisé canadien de science-fiction est décédé à l'âge de 57 ans. » Lire notre article complet en cliquant ici 27 juin - Bud Spencer - L'acteur italien de western spaghetti Bud Spencer, connu pour ses duos au cinéma avec Terence Hill, est décédé le lundi 27 juin à Rome à l'âge de 86 ans. 25 juin - Bill Cunningham - Le célèbre photographe de mode du New York Times Bill Cunningham est décédé samedi, a annoncé le journal où il travaillait depuis près de 40 ans. Il avait 87 ans. Bill Cunningham, véritable légende vivante de la photographie de mode dans la rue, qu'il a inventée, avait été récemment hospitalisé après avoir subi une attaque, a précisé le quotidien qui a salué en lui un "anthropologue culturel atypique". L'oeil aux aguets, un peu voûté, toujours une veste bleue de balayeur parisien sur le dos, un appareil photo –jusqu'à peu argentique– autour du cou, il avait une passion photographier l'allure. 25 juin - Nicole Courcel - La comédienne Nicole Courcel, mère de l'animatrice Julie Andrieu et vedette de plusieurs séries populaires à la télévision, est décédée samedi soir à l'âge de 84 ans, a-t-on appris auprès de sa fille. "Ma maman est décédée samedi vers 22H00 chez elle", a déclaré Julie Andrieu à l'AFP. "Depuis plusieurs années, elle souffrait d'une maladie cérébrale", a-t-elle ajouté. Nicole Courcel accède à la célébrité en 1949 avec Rendez-vous de juillet, de Jacques Becker. Elle tourne ensuite avec Sacha Guitry dans Si Versailles m'était conté 1953, puis dans une comédie à succès Papa, maman, la bonne et moi 1955. On la retrouvera plus tard dans Les Dimanches de Ville d'Avray 1961, L'Aventure, c'est l'aventure 1972 ou La Gifle de Claude Pinoteau 1974. 20 juin - Edgard Pisani - L'Elysée a annoncé mardi 21 juin la mort d'Edgard Pisani à l'âge de 97 ans. Ministre du général de Gaulle et de François Mitterrand, l'ancien commissaire européen a été salué par François Hollande comme "un esprit visionnaire, un réformateur ardent et un républicain détaché des querelles partisanes". Lire notre article complet ici. 20 juin - Benoîte Groult - La romancière et grande figure du féminisme est morte à 96 ans. Auteure de La Part des choses 1972, La Touche étoile 2006 ou Ainsi soit-elle 1975, journaliste pour Elle ou Marie-Claire, elle a marqué des générations de femmes par son combat pour l'émancipation féminine. Lire notre article complet en cliquant ici. 19 juin - Anton Yelchin - Le jeune acteur américain Anton Yelchin, une des vedettes des nouveaux films de la saga "Star Trek", est mort écrasé par sa propre voiture devant son domicile de Los Angeles. Il avait 27 ans. 15 juin - Ann Morgan Guilbert - L'actrice américaine Ann Morgan Guilbert est décédée mercredi 15 juin à Los Angeles des suites d'un cancer, a confirmé sa fille Nora Eckstein à l'agence Associated Press. Âgée de 87 ans, la comédienne avait débuté sa carrière dans les années 50 et s'était fait remarquer par le public américain dans le Dick Van Dyke Show en jouant le personnage de Millie Helper. Bien des années plus tard, sa renommée a traversé les frontières grâce à la série Une Nounou d'enfer. 10 juin - Christina Grimmie - La chanteuse américaine Christina Grimmie, ancienne participante à l'émission The Voice USA, a été tuée par un homme qui lui a tiré dessus vendredi soir, le 10 juin, alors qu'elle signait des autographes à l'issue d'un concert. Lire notre article complet en cliquant ici. 4 juin - Hervé Baudry - Dessinateur de presse et chroniqueur de l'émission "On va plus loin" sur Public Sénat, Hervé Baudry collaborait avec Rue89 ou Le HuffPost. » Lire notre article complet en cliquant ici 3 juin - Pierre Grimblat - Le producteur de "Navarro" et "L'Instit" est décédé à Paris à l'âge de 93 ans. Si son nom n'était pas très connu du grand public, Pierre Grimblat a produit quelques-unes des séries les plus célèbres de TF1 et France 2. » Lire notre article complet en cliquant ici 3 juin - Mohamed Ali - La légende de la boxe est morte à l'âge de 74 ans à Phoenix Arizona, "après un combat de 32 ans contre la maladie de Parkinson", selon les mots de son porte-parole Bob Gunnell. Le triple champion du monde des lourds est resté le plus célèbre boxeur de l'histoire, qu'il a écrite un demi-siècle durant avec ses poings, un verbe acéré et un charisme fou. » Lire notre article complet en cliquant ici 3 juin - Luis Salom - L'Espagnol Luis Salom, 24 ans, s'est tué vendredi après une chute lors de la deuxième séance d'essais libres de Moto 2 du Grand Prix de Catalogne, qui doit se disputer dimanche sur le circuit de Montmelo. Alors qu'il restait moins d'une demi-heure de session, le pilote de SAG Team a chuté dans le virage 12. Transféré dans un hôpital voisin, il n'a pu être ranimé. 31 mai - Emmanuel Maubert - Le journaliste et animateur âgé de 51 est décédé une quinzaine de jours après son un cardiaque à Cannes, qui avait conduit à son hospitalisation. Il a notamment été chroniqueur dans l'émission "C à vous" sur France 5. » Lire notre article complet en cliquant ici 29 mai - André Rousselet - Figure de l'administration, mais aussi de la politique, du monde des médias et de l'économie en France, André Rousselet est décédé dimanche 29 mai après-midi à son domicile parisien à l'âge de 93 ans, a-t-on appris auprès de sa famille. Ancien sous-préfet et député, André Rousselet est surtout connu en tant qu'ancien propriétaire de la compagnie de taxis G7, aujourd'hui dirigée par son fils Nicolas Rousselet, et pour avoir fondé la chaîne Canal+ en 1984. Lire notre article complet en cliquant ici. 27 mai - Jean-Claude Decaux - L'inventeur de l'Abribus financé par la publicité et fondateur du groupe d'affichage publicitaire JCDecaux est mort à 78 ans. Autodidacte, il avait fait en cinquante ans du groupe qui porte son nom le numéro un mondial du mobilier urbain et de la publicité dans les transports. » Lire notre article complet en cliquant ici 19 mai - Alexandre Astruc - Alexandre Astruc est mort. Le cinéaste et écrivain est décédé à l'âge de 92 ans, a-t-on appris ce jeudi 19 mai de ses proches. Père spirituel de la Nouvelle vague, figure du Saint-Germain-des-Prés d'après-guerre et théoricien de la "caméra-stylo", Alexandre Astruc considérait le cinéma comme l'équivalent de la littérature. Il hésitait à se définir comme "un metteur en scène qui aurait écrit des livres ou un écrivain qui aurait réalisé des films". 15 mai - André Brahic - L'astrophysicien André Brahic, découvreur des anneaux de Neptune et infatigable passeur de sciences à l'enthousiasme jamais démenti, est mort dimanche matin à Paris à l'âge de 73 ans. "C'était un personnage éblouissant et hors du commun, extraordinairement chaleureux, profond et authentique, un grand savant et en même temps un conteur, un écrivain", a dit son éditeur Odile Jacob qui était très proche de lui. 6 mai - Patrick Ekeng - Le milieu de terrain camerounais Patrick Ekeng est mort vendredi soir dans la capitale roumaine après un malaise lors d'un match du Championnat de Roumanie, a annoncé son club du Dinamo Bucarest. "Des tentatives de réanimation ont été faites durant une heure et demie sans réussite", a déclaré le médecin de Dinamo Bucarest Liviu Batineanu aux journalistes. Agé de 26 ans, l'international camerounais était entré sur le terrain contre Viitorul Constanta depuis sept minutes au moment où il a chuté soudainement sur le gazon, sans aucun contact préalable avec un autre joueur. 5 mai - Maurice Sinet dit Siné - Le dessinateur et caricaturiste est mort à l'âge de 87 ans des suites d’une opération. Avant de fonder son journal, Siné Mensuel, il avait été une figure historique de Charlie Hebdo. » Lire notre article complet en cliquant ici 2 mai - Hubert Mounier - Le groupe L'Affaire Louis Trio dont il était le leader avait été créé en 1982 à Lyon. Hubert Mounier, connu alors sous le nom de Cleet Boris, l'avait fondé avec son frère Vincent surnommé Karl Niagara, François Lebleu Bronco Junior les avait ensuite rejoins. Bananes et costumes années 50, le groupe égrenait une pop mélangée à des rythmes latins qui faisait mouche. En 1987, il avait remporté la Victoire de la musique de la "révélation variétés masculine" avec son premier album, "Chic Planète". » Lire notre article complet en cliquant ici 1 mai - Didier Bonaventure Deigna dit "Pepito" - Le batteur des Magic System est mort par noyade en Côte d'Ivoire. Âgé de 46 ans, il était aussi le choriste et chef d'orchestre du groupe. » Lire notre article complet en cliquant ici 25 avril - Momo de Skyrock - L'animateur de Skyrock est mort à l'âge de 31 ans. Grand fan du PSG, il intervenait dans l'émission du soir "Radio libre" de Difool pour parler foot. » Lire notre article complet en cliquant ici 24 avril - Billy Paul - Le chanteur américain, star de la scène soul de Philadelphie, avait connu la gloire en 1972 avec le hit "Me and Mrs. Jones". Il est mort à l'âge de 81 ans. » Lire notre article complet en cliquant ici 24 avril - Papa Wemba - La légende de la musique congolaise est morte à l'âge de 66 ans, après un malaise survenu sur scène à Abidjan où Papa Wemba participait à un festival de musique. » Lire notre article complet en cliquant ici 22 avril - Isabelle Dinoire - En 2005, elle avait été la première patiente au monde à bénéficier d'une greffe du visage. Onze ans plus tard, la Française Isabelle Dinoire est décédée à l'âge de 49 ans des suites d'une longue maladie. » Lire notre article complet en cliquant ici 21 avril - Prince - Le légendaire chanteur américain Prince, l'un des plus grands musiciens pop de sa génération, est mort à l'âge de 57 ans. 21 avril - Guy Hamilton - Le réalisateur de quatre "James Bond", dont Goldfinger ou encore Vivre et laisser mourir est mort à l'âge de 93 ans. » Lire notre article complet en cliquant ici 19 avril - Ronit Elkabetz - L'actrice israélienne, ambassadrice du cinéma israélien à l'étranger et notamment en France, est décédée à l'âge de 51 ans des suites d'un cancer. » Lire notre article complet en cliquant ici 17 avril - Doris Roberts - La star de la série télévisée américaine Tout le monde aime Raymond est décédée à 90 ans à Los Angeles. » Lire notre article complet en cliquant ici 15 avril - Anne Grommerch - Après la mort de la députée Sophie Dessus en mars, Anne Grommerch, élue Les Républicains de Moselle depuis 2008 est décédée à l'âge de 45 ans. La maire de Thionville a succombé à une longue maladie. » Lire notre article complet en cliquant ici 14 avril - Laurence Chirac - Laurence Chirac, la fille aînée de Jacques et Bernadette est décédée à l'âge de 58 ans. Contrairement à sa sœur Claude qui s'est beaucoup investie dans la carrière politique de leur père, Laurence Chirac est toujours restée dans l'ombre. Récemment, elle n'était apparue publiquement qu'en 2012 pour un reportage dans Paris-Match à l'occasion des 80 ans de l'ancien président. » Lire notre article complet en cliquant ici 11 avril - Howard Marks - Tour à tour trafiquant de drogue, écrivain, musicien et militant... Howard Marks, plus connu sous le nom de "Mr Nice" est mort à l'âge de 70 ans. L'année dernière, il annonçait souffrir d'un cancer de l'intestin. » Lire notre article complet en cliquant ici 6 avril - Merle Haggard - Le célèbre chanteur de country Merle Haggard, lancé dans la musique après un concert du légendaire Johnny Cash dans une prison californienne, est décédé le jour de son 79e anniversaire au terme d'une carrière de six décennies. 4 avril - Erik Bauersfeld, la voix de l'Amiral Ackbar dans "Star Wars" - L'acteur britannique Erik Bauersfeld est décédé à l'âge de 93 ans. Il avait été la voix de l'Amiral Ackbar dans "Star Wars", derrière la phrase devenue culte –"It's a trap!"– dans Le Retour du Jedi. » Lire notre article complet en cliquant ici 31 mars - Zaha Hadid - L'architecte britannique d'origine irakienne, lauréate du prix Pritzker 2004, le Nobel des architectes, est décédée d'une crise cardiaque dans un hôpital de Miami aux États-Unis. Des États-Unis à la Chine, nombre de ses créations ont marqué l'architecture du monde entier. 31 mars - Imre Kertesz - L'écrivain hongrois Imre Kertesz, auteur d'Être sans destin et lauréat du prix Nobel de littérature en 2002, est décédé à l'âge de 86 ans. » Lire notre article complet en cliquant ici 29 mars - Jean-Pierre Coffe - Le chroniqueur gastronomique Jean-Pierre Coffe, célèbre pour son franc-parler et ses coups de gueule contre la malbouffe, est mort à l'âge de 78 ans, après avoir imposé pendant 30 ans son personnage truculent sur les ondes et sur les écrans. » Lire notre article complet en cliquant ici 27 mars - Jim Harrison - L'écrivain américain Jim Harrison, auteur de nouvelles et poèmes dont les mélodramatiques Légendes d'automne est décédé à l'âge de 78 ans. Ce grand auteur était connu pour être un bon vivant, passionné de nature. » Lire notre article complet en cliquant ici 27 mars - Alain Decaux - Écrivain, homme de radio et de télévision, Alain Decaux est décédé à Paris à l'âge de 90 ans. Élu à l'Académie française en 1979, ministre de la Francophonie du gouvernement Rocard 1988-1991, ce grand conteur et vulgarisateur a créé et animé plusieurs émissions devenues cultes. » Lire notre article complet en cliquant ici 22 mars - Rob Ford - L'ancien maire de Toronto 2010-2014 affrontait depuis 18 mois une forme virulente de cancer des tissus mous et était sous chimiothérapie pour des tumeurs à la vessie. Le souvenir que laissera Rob Ford est celui de son tumultueux mandat à la tête de la plus grande ville du Canada. » Lire notre article complet en cliquant ici 16 mars - Frank Sinatra Junior - Frank Sinatra Junior est mort d'une crise cardiaque à l'âge de 72 ans, durant une tournée dans l'État américain de Floride. Comme son célèbre père mort en 1998, Sinatra Junior a fait carrière dans la musique. » Lire notre article complet en cliquant ici 15 mars - Serge Kampf - L'homme d'affaires est mort à l'âge de 81 ans. Le fondateur de Capgemini était aussi un important mécène du rugby français, lui l'amoureux du ballon ovale. » Lire notre article complet en cliquant ici 9 mars - George Martin - Le producteur de légende des Beatles, surnommé "le cinquième Beatle", est décédé à l'âge de 90 ans, avait annoncé Ringo Starr, l'ancien batteur du groupe musical britannique dont il avait permis le succès planétaire. » Lire notre article complet en cliquant ici 6 mars - Nancy Reagan - L'ancienne Première dame des Etats-Unis, décédée à 94 ans d'une insuffisance cardiaque congestive, avait été admirée ces dernières années pour les qualités qui avaient été vivement critiquées lorsqu'elle a quitté la Maison Blanche surprotégeant Ronald Reagan et exerçant une trop grande influence sur lui. » Lire notre article complet en cliquant ici 5 mars - Ray Tomlinson - Le père du "" et de l'e-mail est décédé le 5 mars d'une crise cardiaque. » Lire notre article complet en cliquant ici 5 mars - Nikolaus Harnoncourt - Le prestigieux chef d'orchestre autrichien Nikolaus Harnoncourt, considéré comme le "pape" du renouveau baroque, est décédé samedi à l'âge de 86 ans, a annoncé dimanche 6 mars sa famille citée par l'agence de presse APA. 3 mars - Sophie Dessus - Députée de Corrèze depuis 2012 elle avait succédé à François Hollande, Sophie Dessus est décédé des suites d'un cancer à l'hôpital de Limoges. Maire d'Uzerche depuis 2001, elle restait associée à Jacques Chirac après qu'une de leur discussion a été immortalisée par les caméras du "Petit Journal" en plein discours de Bernadette Chirac. » Lire notre article complet en cliquant ici 3 mars- Yves Guéna - Yves Guéna, nommé en 2000 par Jacques Chirac à la présidence du Conseil constitutionnel, est mort jeudi 3 mars matin à l'âge de 93 ans à Paris. Né en 1922, celui qui fut aussi ministre du Travail sous Pompidou a mené toute sa carrière politique sous la bannière du gaullisme. Elu de Dordogne, maire de Périgueux 1971-1997, il a été secrétaire général de l'UDR 1976 et ministre à plusieurs reprises de 1967 à 1974. Etant déjà membre du Conseil lors de sa nomination, son mandat s'est achevé en 2004. 25 février - François Dupeyron - Le cinéaste français, réalisateur de La Chambre des officiers, est décédé à l'âge de 65 ans des suites d'une longue maladie. » Lire notre article complet en cliquant ici 23 février - Valérie Guignabodet - La réalisatrice et scénariste est morte des suites d'une crise cardiaque à l'âge de 48 ans. Valérie Guignabodet était la compagne du journaliste et animateur télé Emmanuel Chain, qu'elle avait épousé en 2013 après dix ans de vie commune. » Lire notre article complet en cliquant ici 19 février - Umberto Eco - L'écrivain italien, auteur du célèbre roman Le nom de la rose, est décédé à l'âge de 84 ans. Il souffrait depuis plusieurs années d'un cancer. » Lire notre article complet en cliquant ici 19 février - Harper Lee - La romancière américaine Harper Lee, auteur de "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" prix Pulitzer 1961 qui est resté sa seule oeuvre pendant plus de cinq décennies, est décédée à l'âge 89 ans. Elle avait publié mi-juillet 2015 "Va et poste une sentinelle", la suite de son célèbre best-seller sorti en 1960. 17 février - Andrzej Zulawski - Le cinéaste polonais Andrzej Zulawski, 75 ans, ex-mari de Sophie Marceau, est mort mercredi 17 février, a rapporté Le Figaro. Le réalisateur de "L'important c’est d’aimer", "L’Amour braque" ou "Possession" est décédé des suites d'un cancer. Dans la nuit de mardi à mercredi, la page Facebook dédiée à Andrzej Zulawski citait "le cœur brisé", Xawery Zulawski, fils du cinéaste. Lui-même réalisateur, ce dernier expliquait que son père était "en soins intensifs à l'hôpital", et que la progression de sa maladie ne laissait "aucune illusion" sur son sort. Le décès a été confirmé par l'Association des cinéastes polonais. 16 février - Thérèse Clerc - Militante féministe de la première heure, éprise de liberté, Thérèse Clerc, fondatrice de la Maison des Babayagas, résidence autogérée pour femmes âgées à Montreuil Seine-Saint-Denis, est décédée mardi 16 février à l'âge de 88 ans. Thérèse Clerc était atteinte d'un cancer. Née le 9 décembre 1927, elle avait milité notamment au Mouvement pour la libération de l'avortement et de la contraception MLAC, au Mouvement de la paix ou encore au Parti socialiste unifié PSU. 16 février - Boutros Boutros-Ghali - L'ancien secrétaire général des Nations unies Boutros Boutros-Ghali est mort à l'âge de 93 ans. Le diplomate égyptien avait été le premier Africain à accéder au poste de secrétaire général, une fonction qu'il avait occupée entre 1992 et 1996. 15 février - George Gaynes - George Jongejans alias George Gaynes est mort à l'âge de 98 ans à North Bend Etat de Washington, ont annoncé plusieurs médias mardi 17 février, citant la fille de l'acteur américain. Ce dernier est décédé lundi dans la maison de sa fille. Né à Helsinki Finlande en 1917, George Gaynes ne s'est imposé que tardivement sur le petit et le grand écran. Élevé en France, en Angleterre et en Suisse, selon le New York Times, George Gaynes a étudié l'opéra à Milan et s'est produit en Italie et en France, mais sa carrière a été interrompue par la première guerre mondiale. Il a ensuite rejoint le New York City Opera. 7 février - Juliette Benzoni - Discrète, elle était pourtant l'une des romancières françaises dont les livres se vendaient le mieux. Juliette Benzoni, reine du roman historique, est morte ce week-end à l'âge de 95 ans. "Nous sommes au regret de vous annoncer que malheureusement notre très très chère Juliette, notre auteur tant aimé, nous a quittés ce week-end. Elle s’est éteinte tout doucement dans son sommeil, sa fille Anne à ses côtés", a annoncé lundi 8 février le site officiel de la romancière. 4 février - Maurice White - Le fondateur de Earth, Wind & Fire, le groupe qui a inventé l'afro-jazzfunk cliquez ici pour en savoir plus 4 février - Edgar Mitchell - L'astronaute américain Edgar Mitchell, l'un des rares hommes à avoir jamais marché sur la Lune, est décédé à 85 ans en Floride, a annoncé la Nasa. "L'astronaute Edgar Mitchell, pilote du module lunaire pour Apollo 14, est décédé jeudi dans un hôpital de West Palm Beach, en Floride, à la veille du 45e anniversaire de son atterrissage sur la Lune", écrit l'Agence spatiale américaine dans un communiqué. "Edgar était l'un des douze hommes seulement à avoir marché sur la Lune et il a contribué à changer la perception que nous avons de notre place dans l'univers", a réagi le patron de la Nasa, Charles Bolden, cité dans le communiqué. 4 février - Dave Mirra - La légende du BMX a été retrouvée morte à l'âge de 41 ans. Dave Mirra avait remporté 14 médailles d'or aux X Games. Il était aussi le premier homme a avoir réussi un double backflip sur son vélo lors d'une compétition et détenait le record du monde du plus haut saut sur une rampe en BMX. 31 janvier - Benoît Violier - L'un des plus grands chefs cuisiniers, le Franco-Suisse Benoît Violier, qui à 44 ans dirigeait le Restaurant étoilé de l'Hôtel de Ville de Crissier en Suisse, s'est suicidé, a annoncé dimanche 31 janvier a police, plongeant le monde de la gastronomie dans le deuil. "En fin d'après-midi, la police de l'ouest lausannois est intervenue à Crissier, où elle a découvert, à son domicile, le corps sans vie de M. Benoît Violier, âgé de 44 ans. L'intéressé aurait mis fin à ses jours à l'aide d'une arme à feu", a indiqué la police cantonale vaudoise dans un communiqué. 29 janvier - Jacques Rivette - Jacques Rivette est mort. Le réalisateur français, connu notamment pour les films "La Belle Noiseuse", "Paris nous appartient" et "L'Amour fou", est décédé vendredi 29 janvier à l'âge de 87 ans, ont annoncé Le Monde et Le Figaro. Né à Rouen en 1928, Jacques Rivette fait partie des cinéastes les plus emblématiques de la Nouvelle vague, aux côtés de Jean-Luc Godard ou Éric Rohmer, avec lequel il a fondé la Gazette du cinéma. Il fut aussi rédacteur en chef des Cahiers du cinéma. 28 janvier - Paul Kantner - Paul Kantner, cofondateur et guitariste de Jefferson Airplane, groupe phare de l'ère du rock psychédélique des années 1960, est décédé jeudi 28 janvier à l'âge de 74 ans. Kantner, qui avait notamment joué sur la scène du mythique festival de Woodstock en 1969, est mort des suites d'une crise cardiaque, précise le journal californien, citant son agent de longue date et amie Cynthia Bowman. Avec des titres à succès comme "Somebody to Love" ou "White Rabbit", Jefferson Airplane a écrit plusieurs hymnes du mouvement hippie. Lire notre article complet ici. 26 janvier - Colin Vearncombe - Le chanteur britannique Colin Vearncombe, plus connu sous le nom de Black, est décédé à l'âge de 53 ans. L'artiste, qui est notamment célèbre pour son titre Wonderful Life, était plongé dans le coma depuis un grave accident de voiture survenu le 10 janvier en Irlande. » Lire notre article complet en cliquant ici 20 janvier - Edmonde Charles-Roux - La romancière française, également journaliste et résistante, s'est éteinte à 95 ans dans une maison de convalescence. Veuve de Gaston Defferre, elle avait été présidente de l'Académie Goncourt. Elle reçoit le prix Goncourt en 1966 pour son premier roman, "Oublier Palerme". » Lire notre article complet en cliquant ici. 19 janvier - Ettore Scola - Le réalisateur italien est mort à l'âge de 84 ans cliquez ici pour en savoir plus 18 janvier - Glenn Frey - Glenn Frey, l'un des fondateurs et guitariste du groupe de rock américain Eagles, connu mondialement pour son titre "Hotel California", est décédé lundi 18 janvier, a annoncé le groupe. "C'est avec le cœur lourd que nous annonçons le décès de notre camarade, fondateur des Eagles, Glenn Frey, à New York lundi", a écrit le groupe sur son site web. 18 janvier - Leila Alaoui - La photographe franco-marocaine Leila Alaoui, grièvement blessée dans l'attentat de Ouagadougou, est décédée le 18 janvier. La jeune femme était reconnue dans son milieu professionnel, au Maroc, en France, ainsi qu'au Liban, où elle vivait une partie de l'année. 18 janvier - Michel Tournier - L'écrivain Michel Tournier, l'un des grands auteurs français de la seconde moitié du XXe siècle, Prix Goncourt pour "Le roi des Aulnes" en 1970, est décédé le 18 janvier à l'âge de 91 ans, chez lui à Choisel. 17 janvier - Clarence Reid alias Blowfly - Clarence Reid, le rappeur américain mieux connu sous son nom de scène Blowfly, derrière lequel il scandait des paroles crues, est décédé, a annoncé son agent dimanche. Reid a officié comme auteur pour le label de Miami TK Records, où il écrivait des titres soul et funk dans les années 1960 et 1970 pour des artistes de renom, avant de créer son propre personnage, Blowfly, relate Rolling Stone. Passé au hip-hop en se faisant une spécialité des paroles vulgaires, Blowfly est considéré comme "l'un des premiers rappeurs", selon le magazine. 17 janvier - Gottfried Honegger - Le célèbre peintre et sculpteur suisse Gottfried Honegger est mort 17 janvier à son domicile de Zurich, à l'âge de 98 ans. Né en 1917, Gottfried Honegger a passé son enfance chez ses grands-parents en Engadine canton des Grisons. Après des études à l'Ecole des arts appliqués de Zurich, il a fondé un atelier de graphisme, de décoration et de photographie en 1938. Il s'est fait un nom dans l'organisation d'expositions, dont l'Expo nationale de Zurich en 1939, et a mis également sur pied la première exposition itinérante d'art graphique en Suisse. 14 janvier - Alan Rickman - Alan Rickman est mort. L'acteur britannique de 69 ans, qui a joué dans des films aussi connus que "Harry Potter" où il incarnait le professeur Rogue, "Piège de cristal", "Robin des Bois" ou encore "Love Actually", est décédé des suites d'un cancer. 14 janvier - René Angélil - René Angélil, le mari de la chanteuse canadienne Céline Dion, est mort à l'age de 73 ans, a annoncé son agent jeudi 14 janvier. "René Angélil est décédé ce matin dans sa maison de Las Vegas après un long et courageux combat contre un cancer. La famille demande à ce que son intimité soit respectée" en attendant que davantage de détails soient fournis, a précisé le porte-parole de l’imprésario. 10 janvier - David Bowie - La légende du rock s'est éteinte deux jours après avoir fêté ses 69 ans, deux jours aussi après la sortie de son 25ème et dernier album baptisé "Blackstar". Le chanteur et compositeur, qui a bâti sa carrière sur des réincarnations successives, à travers les personnages de Ziggy Stardust, Aladdin Sane, ou du Thin White Duke, était un touche-à -tout visionnaire qui aura influencé des générations d'artistes. 8 janvier - Maria de Filippis - L'Italienne Maria Teresa de Filippis, qui fut la première femme à piloter une monoplace de Formule 1, est décédée la nuit dernière à l'âge de 89 ans, près de Bergame, a annoncé samedi le Grand Prix Drivers Club GPDC. Née le 11 nov 1926, Mme de Filippis était encore présidente honoraire du GPDC, un club d'anciens pilotes de F1 fondé en 1962 par le Français Louis Chiron et l'Argentin Juan Manuel Fangio, quintuple champion du monde. 7 janvier - André Courrèges - André Courrèges est mort jeudi 7 janvier 2015 à 92 ans. Symbole de la révolution vestimentaire des années 1960, le couturier est décédé à son domicile de Neuilly-sur-Seine. André Courrèges, qui avait cessé ses activités professionnelles dans les années 1990, "s'est éteint après un long combat de plus de trente ans contre la maladie de Parkinson", indique la maison dans un communiqué. La mini-jupe, le vinyle ou encore la petite robe blanche. Les créations de ce grand couturier ont durablement inspiré les podiums et la rue. 6 janvier - Yves Vincent - Le comédien à droite sur la photo connu pour ses seconds rôles au cinéma dans les années 60, de Hibernatus au Gendarme se marie, est décédé à l'âge de 94 ans. » Lire notre article complet en cliquant ici 5 janvier - Pierre Boulez - Le compositeur et chef d'orchestre français Pierre Boulez, 90 ans, figure majeure de la musique contemporaine, est décédé à Baden-Baden, en Allemagne, où il habitait. 4 janvier - Michel Galabru - Acteur comique aux 250 longs-métrages, figure inoubliable des "Gendarmes" où il tenait la vedette au côté de Louis de Funès, Michel Galabru est mort dans son sommeil à l'âge de 93 ans. 2 janvier - Michel Delpech - "Pour un flirt avec toi", "Le Loir-et-Cher"... Le chanteur Michel Delpech s'est éteint le samedi 2 janvier à l'Hôpital de Puteaux Hauts-de-Seine des suites d'un cancer de la gorge samedi à 69 ans. 1er janvier - Natalie Cole - La chanteuse soul américaine Natalie Cole, fille de la légende du jazz Nat "King" Cole et qui dut surmonter la drogue pour trouver sa propre voie, est décédée à l'âge de 65 ans. » Lire notre article complet en cliquant ici 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 123 28 septembre - Shimon Peres - Le prix Nobel de la paix et ancien président israélien Shimon Peres est décédé mercredi 28 septembre, deux semaines après un accident vasculaire cérébral, a annoncé son médecin. Avec Shimon Peres disparaît une figure historique, dernier survivant de la génération des pères fondateurs de l'Etat d'Israël et l'un des principaux artisans des accords d'Oslo qui ont jeté les bases d'une autonomie palestinienne dans les années 1990 et lui ont valu le Nobel de la paix.
Combien de fois a-t-on vu David Bowie mourir ? La stupéfaction portée par la nouvelle de sa mort nous frappe quelques jours seulement après la parution de son 26e album, Blackstar, et surtout la découverte d'un clip, Lazarus, qui demeurera l'ultime image testamentaire apparue de lui de son vivant. Le plan conclusif met en scène la star, portant plus que jamais sur elle les ravages de son âge, alors qu'elle se retranche à reculons dans une armoire-tombeau dont la porte se referme sur elle. Déjà en 1973, sur la scène de l'Hammersmith Odeon, devant un public éberlué qui pousse un cri sauvage d'incompréhension, la star, grimée en Ziggy Stardust, annonce que c'est le dernier concert qu'elle fera jamais, avant d'entonner un déchirant Rock'n Roll Bowie liquidera ainsi tout au long de sa carrière bien d'autres avatars, d'Aladdin Sane au Thin White Duke, etc. On le verra aussi en fâcheuse posture, corps désarticulé sur la pochette de Lodger en 1979, s'identifiant au Christ de Mantegna. En 1983, dans les Prédateurs, le cinéaste Tony Scott imagine Bowie en vampire au côté de Catherine Deneuve, intuition foudroyante au regard de la réputation de succube géniale que trimbale le musicien. Mais à peine le voit-on resplendir à l'écran de tout son éclat vénéneux dans les premiers plans du film que, déjà , il dépérit et vieillit à toute allure, recouvert de tonnes de rides et perdant ses cheveux. Précipité dans la sénilité et sous les litres de latex, alors que le spectateur, tout à son hébétude de voir l'image de la star être ainsi escamotée, suppose encore qu'il ne peut que revenir, refait, intact. C'est Bowie, il ne peut pas mourir. Il disparaît pourtant du récit, bel et bien expulsé hors-champ, à abolition de Bowie est un leitmotiv rhapsodique d'une longévité fragmentée d'autodésintégration et de renaissance en éternel phénix pop, toujours dissemblable, repeint et rhabillé à neuf à chaque nouvelle aventure discographique ou scénique. En 1996, Bowie répond aux questions de l'écrivain Mehdi Belhaj Kacem pour les Inrockuptibles et énonce notamment cela A 50 ans, je n'ai plus peur ni de la vieillesse ni de la mort. La dernière ligne droite ne m'effraie pas, je la regarde en face. […] La mort devient une entité qui est là pour être employée. Concrètement, cela signifie qu'on peut décider que son cœur va s'arrêter de battre un jour précis, un jour choisi - il y a des exemples concrets. […] Et je trouve cette idée admirable, elle me fait rêver parce qu'elle ouvre des perspectives vais-je choisir telle ou telle mort, vais-je me laisser emporter passivement ? Faire quelque chose de sa mort, quelle expérience glorieuse !»L'œuvre entière, grandiose à tous égards, y compris dans sa fragilité tâtonnante, se cherchant sans cesse de nouveaux appuis, s'accomplit dans sa furie transformiste au soleil noir de la folie à la fois invoquée, jouée, révoquée, exorcisée, et de la mort qu'il contemple en des mises en scène mi-sérieuses mi-bouffonnes aussi bien en 1974 qu'en 1983, quand sur scène il se prend pour Hamlet et chante Cracked Actor en contemplant un crâne qu'il lèche et embrasse goulûment, dont il aspire l'horreur et le vide. Ashes to Ashes de la poussière à la poussière» ou I'm Deranged de l'album Outside, 1995, chanson qui figurera au générique de début du Lost Highway de David Lynch, The Bewley Brothers ou encore Station to Station, on n'en finirait pas d'égrener les titres emblématiques d'une inspiration tourmentée, hantée de visions noires et mimant à l'échelle décuplée d'une geste spectaculaire et pailletée la descente dans les gouffres et les enfers, comme pour mieux les revenue de décennies d'errances douloureuses les navrantes années 80 en tête, la voix de David Bowie résonne en stentor funeste cherchant à écarter les murs de la chambre ultime, qui pourtant se rapprochent comme pour écraser ceux qui l'habitent. On ne l'écoute pas sans trembler, s'y perdre ou être effleuré par la même intuition que Ian McCulloch, du groupe Echo in the Bunnymen, dont la vocation musicienne fut forgée par la vision de Bowie chantant Starman à l'émission de télé Top of the Pops, en 1972 Jamais être humain ne sera aussi beau que le Bowie de Ziggy Stardust ou du Thin White Duke.»Cette vie n’était pas pour moi»La macération dans le confort petit-bourgeois de la banlieue londonienne avec ses appartements étriqués et son mobilier à fleurs participe de l'étrange et lente mue personnelle qui conduisent l'enfant des faubourgs David Robert Jones à se voir plus grand qu'il n'est, plus beau et remarquable, lui qui rase encore les murs et qu'une timidité maladive tient à l'écart des différentes bandes de bad boys qui tiennent le pavé devant les est né le 8 janvier 1947, a grandi à Brixton jusqu'à l'âge de 6 ans avant de déménager dans la banlieue résidentielle de Bromley dans le Kent, environ à 13 kilomètres de Brixton. Sa mère, Peggy, est ouvreuse de cinéma, son père, John, travaillait dans une association caritative. La mère de David a eu un fils dix ans plus tôt, Terry, d'une précédente relation et John a épousé Peggy après un premier mariage et un divorce. Le seul musicien de la famille était le père de ma mère, qui jouait vaguement de la trompette. Nous étions une famille typique de la classe ouvrière avec sa vie rangée et monotone», racontera Bowie dans une longue interview aux Inrocks en 1993. Pour ne pas périr d'ennui, il faut déjà s'inventer un destin hors norme. J'ai su que cette vie n'était pas pour moi à 8 ans, lorsque j'ai entendu Little Richard. Là , c'est le déclic, la cassure. Dès lors, j'ai su que ma vie ne finirait pas dans la banlieue sud de Londres», ajoute-t-il. Pianiste et chanteur flamboyant, tapant son instrument vêtu de tenues excentriques, Little Richard fait entrer dans la vie du gamin la perspective d'une démesure qui lui convient. C'est son demi-frère aîné Terry qui initie David au rhythm and blues, au rock. Il écoute du jazz, lui fait lire les écrivains de la Beat Generation. Et c'est son copain George Underwood, avec qui il va former son tout premier groupe, George and the Dragons, qui le boxe dans la cour de récré, laissant David avec un œil à la pupille dilatée, un des signes les plus distinctifs de son profil asymétrique d'être intensément et David vont souvent aux concerts à Londres, traînent dans une capitale en ébullition culturelle. Le rock tranche brutalement avec l’atmosphère de leur environnement familial. Mais déjà Terry montre des signes inquiétants de folie. Il sera diagnostiqué schizophrène quelques années plus tard. Un jour qu’ils reviennent ensemble d’une virée londonienne, Terry a une crise aiguë, se met à marcher à quatre pattes, assure que des flammes sortent du bitume et qu’il entend des voix. Cette folie fraternelle saisit David, garçon à l’émotivité à fleur de peau qui décrira par ailleurs une existence sans chaleur auprès de parents distants qui n’offrent à leurs enfants aucun réconfort sentimental ou solitude structure profondément la personnalité de la future star, son opiniâtreté à se forger non pas une identité mais plusieurs, son besoin d'exister par le regard fébrile de milliers de fans, de jouer avec la foule en la toisant parfois avec hauteur ou une moue de dédain, d'être présent/absent comme une idole fracassée qui ne comprend pas la fascination qu'elle exerce dans le temple qu'elle s'est elle-même édifié. J'étais très préoccupé par l'état de santé mental de mon demi-frère Terry, qui était alors hospitalisé dans un établissement psychiatrique, dira David Bowie. Il était soigné pour schizophrénie et non pour neurasthénie. Parfois, il venait passer un week-end avec moi. C'était très effrayant car je reconnaissais chez lui certains traits de ma personnalité. J'avais la trouille de sombrer à mon tour dans la maladie, dans la folie… Mon écriture s'en est fortement ressentie.»Combustion londonienneDavid prend des cours de saxophone avec le musicien Ronnie Ross, mais il est impatient et ne supporte pas de suivre un enseignement très longtemps. De même qu'il change de marottes et de look à peu près tous les jours. A l'école, il est un élève médiocre et n'obtient de bonnes notes qu'en dessin. Déjà autodidacte, il absorbe connaissances et informations avec une rapidité anormale, et saute d'un sujet de passion à l'autre avec une rapidité déconcertante. Il est convaincu que son destin est marqué par la célébrité et l'envergure, il a un ego impérieux et, en même temps, personne ne semble déceler en lui le moindre signe d'une quelconque élection. Il n'a encore que 15 ans lorsqu'il forme son premier vrai groupe, The Kon-Rads, et se met à déserter le quartier au profit du cœur alors en combustion de la capitale anglaise. Dans les années 60, cette ébullition londonienne qu'il dépeindra sur un mode désenchanté dans la belle chanson London Boy est le prétexte à fuir la médiocrité de sa banlieue, dont il dira qu'elle n'offrait guère d'autres loisirs que de s'y faire casser la gueule par les gangs de teddy oreilles ivres de jazz et de rythm and blues, ce qui à l'époque fait déjà de lui un mélomane précoce, le jeune David Jones flâne autour des scènes de concerts, fraie avec les mods sans s'y retrouver, change de look presque chaque jour de la décennie. Dans les clubs, où les nuits s'étirent à la force du speed et des cachets d'amphètes, il quête la prochaine vogue, plein de défiance pour toutes celles déjà propagées au-delà des cercles londoniens les plus snobs, comme d'une chose guettée par la péremption, une obsolescence qu'il sait programmée. Depuis l'adolescence, il se décrète un devenir de pop star et joue dans d'innombrables groupes, dont les autres membres ne présentent pas toujours le répondant qu'il voudrait à son ambition The King Bees, The Buzz, Manish Boys, The Lower Third ou encore The Riot Squad, le premier groupe auquel j'ai participé où le maquillage et les pantalons étaient aussi importants que la musique», une production aussi forcenée que désordonnée, qui laissera en pâture aux anthologies futures quelques rares pièces de choix et de nombreux morceaux inachevés, le musicien qu'il est ne présente encore rien de très remarquable lorsqu'il publie son premier album, en 1967 David Bowie. D'après son nom de scène fraîchement adopté, inspiré du patronyme d'un explorateur anglais du XIXe et pour éviter d'être confondu avec un quasi homonyme membre des Monkees, Davy penchants pour le théâtre, le cabaret, le mime qu’il pratique dans la troupe de Lindsay Kemp, sa passion minoritaire pour le Velvet Underground, Frank Zappa et Jacques Brel, ou encore sa disposition à partir en retraite dans un monastère bouddhiste en Ecosse n’infusent pour l’heure qu’à la marge sa musique et son régime d’apparition. Des accents de music-hall colorent malgré tout quelques-unes de ses chansons, au caractère aussi candide et labile que pouvait l’être la variété de l’époque, et il adopte peu à peu une distance respectueuse avec ses pairs rockeurs satellisé et signes intriquésLa première fois que le jeune producteur Tony Visconti, encore sans grands faits d'arme, entend Bowie à l'œuvre, dans un bureau de maison de disques, il dit Ce type part dans tous les sens.» Non sans avoir l'intuition qu'il y a quelque chose à en tirer, à condition de l'aiguiller. Ce qui n'adviendra que quelques mois plus tard, une fois éclose une amitié cimentée par quelques marottes communes du rock américain le plus cintré au cinéma moderniste des nouvelles vagues européennes et passé un premier succès surprise en 1969 Space Oddity, magnifique single sans refrain satellisé dans les charts - après une première sortie dans l'indifférence - par la BBC qui l'utilise en bande-son des premiers pas de Neil Armstrong sur la Lune. Sur le beau disque, encore un peu sage, qui l'accompagne et qui connaît, lui, étrangement l'échec, il est encore à peu près aisé de désentrelacer ce qu'évoquent les chansons, entre deux ruissellements de cordes chronique presque enfantine des utopies désillusionnées des sixties, influences kubrickiennes 2001, l'Odyssée de l'espace et descente de drogues l'héroïne s'est invitée dans le swing de la décennie finissante, et l'a fait tourner maussade.Devenu plus impénétrable dès son virage glam entamé, puis franchement abscons sous l’influence des cut-up aléatoires empruntés à Burroughs, le parolier Bowie ne reconquièrera cette limpidité que des décennies plus tard, sur des disques diversement inspirés sur le strict plan musical, mais brodés d’un chant de crooner élimé et lucide, surconscient de son usure et de son propre l'orée des années 70, l'idole naissante a alors de moins en moins cure de l'intelligibilité de ce qu'elle chante les albums qui vont consacrer Bowie en objet de furie planétaire, hors norme, s'entretissent d'une accumulation de signes intriqués, glanés de toutes parts et rendus indébrouillables.Une des raisons de mon succès vient de cette capacité à réunir des éléments disparates, à donner corps à ces larcins», dira-t-il aussi aux Inrocks. Les motifs de tapisserie se recouvrent les uns les autres au creux de sa musique qui, mutant d'un disque à l'autre en l'espace de quelques mois, se forge aussi bien d'emprunts roués à l'air du temps quand il prend par exemple, à cette époque, le train de l'électricité dans le sillage de son ami Marc Bolan de qu'au gré de collaborations d'abord heureuses, puis visionnaires. Des présentations, orchestrées par Visconti, avec le guitariste virtuose Mick Ronson naîtra d'abord The Man Who Sold The World, qui farde ses accents hard rock de motifs ésotériques, références lettrées et d'androgynie. La pochette où Bowie se prélasse en robe longue hérisse les esprits, et l'encourage ainsi dans une voie du travestissement où il s'engouffre, de conférences de presse très costumées en gestation de son premier avatar appelé à devenir superstar, après le Major Tom de Space Oddity Ziggy premier album à teintes glam, le très composite Hunky Dory 1971, où les somptueux arrangements de claviers prennent le pas sur la furie des guitares, lui permet de mûrir ce changement de peau et d'égrener quelques chansons au devenir légendaire Changes, Oh ! You Pretty Things, Life on Mars ? entre deux hommages payés à ses maîtres Bob Dylan, Andy Warhol… Le disque suivant, qui assure l'envol de sa créature Ziggy en même temps qu'il orchestre son crash suicidaire, le voit creuser avec excès toutes les ambiguïtés jusqu'alors esquissées. The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars 1972 échafaude son concept fumeux et magnifique de science-fiction naïve, des tenues insensées des personnages d'Orange mécanique et du créateur Kansai Yamamoto, de lambeaux d'expressionnisme et de théorie queer avant la lettre. Une génération entière se teint la mèche en rouge dans le sillon de Bowie, se peint les yeux d'étoiles, s'identifie à la généalogie extraterrestre qu'il s'invente comme parure absolue et revendication d'un être au monde en rupture avec la rock'n'roll qu'il porte à incandescence sur scène comme sur disque, et dont il se chante la bitch n'a encore jamais paru matière si météoritique - et pourtant, personne, parmi les foules idolâtres au bord du suicide collectif à chacune de ses stupéfiantes apparitions, ne comprend grand-chose à ce qu'il autre pierre splendide et grandiloquente ajoutée à l'édifice glam avec force emprunts au cabaret dietrichien Aladdin Sane, 1973, entre deux missions de rescousse auprès de Lou Reed Transformer, 1972 et d'Iggy Pop, Ziggy et son cortège de simulacres pailletés se retirent en grande pompe, le 3 juillet 1973, à l'Hammersmith Odeon de Londres. On croit Bowie rincé par les tournées, on n'a pas tort - en témoigne son album de reprises un peu paresseuses, Pin Ups, sur la pochette duquel il pose l'air éberlué, tête contre tête avec le mannequin voilà qu'à Ziggy succède pourtant aussitôt Halloween Jack», maître de cérémonie de son album le plus étrange et bancal de la décennie glorieuse, Diamond Dogs 1974, où il refait le portrait à la musique des Stones à l'aune, notamment, de sa lecture du Junky de Burroughs et du 1984 d'Orwell, avec le hit très Richardsien Rebel Rebel à la train ivre, lancé à grande vitesseD'un disque à l'autre, sur le fil des sautes d'humeur créative, des tournées sans fins, de séjours en studio pareils à des descentes en rappel dans la fournaise d'un volcan, sa clique évolue fréquemment, de ses musiciens à son agent. Ainsi, en 1974, il vire l'influent Tony DeFries. Bowie décrira plus tard avoir commencé à se détacher peu à peu de la réalité aussitôt le costume de Ziggy endossé, pour s'égarer dans un dédale d'inventions de personnages et de costumes, dont il ne conservera plus tard que le souvenir flou d'une épopée de conducteur en train ivre, lancé à grande vitesse avec la poudre pour principal carburant, sans percevoir grand-chose de chacune de ses stations. Cette désincarnation à l'œuvre se lit magnifiquement à la surface de la plastic soul de Young Americans 1975 et ses chansons phares le morceau-titre, Fame et Accross the Universe, splendide essai de soul blanche évidée de sa substance pour n'en retenir que les effets de pures brillances, dont se joue la virtuosité de la mois plus tard seulement, un Bowie au sommet de sa maigreur et de sa surconsommation de coke publie Station to Station, sans doute son œuvre la plus accomplie malgré le brouillard dans lequel navigue sa nouvelle incarnation, le Thin White Duke, à la silhouette de coutelas sculptée par des lumières brechtiennes. Entouré d'un groupe qui ne sera peut-être jamais meilleur que sur la tournée qui s'ensuivra cette basse de George Murray, cette guitare rythmique de Carlos Alomar lors du concert au Coliseum de Nassau…, il se révèle un vocaliste étincelant, crooner hâve en quête d'exorcisme et diva enténébrée, de l'épique morceau inaugural et ses sublimes convulsions entre machinisme kraftwerkien, déjà , et euphorique sabbat sorcier à la reprise finale du Wild Is the Wind emprunté à Nina Simone. Auparavant, j'étais extrêmement étrange, un type très secret qui ne savait pas comment se situer par rapport aux gens. Et je crois que je me suis battu pour construire des relations avec les autres par réflexe de survie, parce que j'étais vraiment arrivé au fond du gouffre. Je me suis dit je ne peux plus aller plus bas, le suicide me guette en permanence, je ne trouve plus de raison valable pour vivre», raconte Bowie dans une interview au mitan des années 1976, pour se sortir de l'autodestruction à la cocaïne, Bowie fait un retour européen. Il installe sa famille en Suisse sa femme d'alors, Angie, et son fils Duncan "Zowie" Jones mais passe le plus clair de son temps à traîner avec Iggy Pop à Berlin, s'alimentant, selon ce dernier, essentiellement de saucisses nappées de poudre blanche. C'est au château d'Hérouville Val-d'Oise qu'ils enregistrent ensemble l'essentiel de l'album d'Iggy The autre personnage précieux surgit dans l'existence de la star Brian Eno, l'expérimentateur ambient qui a commencé dans le glam au côté de Brian Ferry et Roxy Music faisant en 1972 la première partie de… Bowie avant de tracer sa route, loin des rivages de la pop mainstream. Eno dit notamment Je pense que Bowie essayait d'échapper à l'élan d'une carrière triomphale.» En effet, l'artiste veut se réinventer une fois encore et rompre avec ce monstre américain qui était en train de l'avaler. Il se rêve intellectuel distancié, mathématicien de la pop, auscultant ses blessures en analyste éclairé et laconique. Brian Eno invente des modalités de compositions, d'arrangement et d'enregistrement totalement novatrices en imposant en particulier l'usage du jeu de cartes Stratégies obliques», sorte de tarot composant plus de cent dilemmes musicaux» avec des aphorismes bizarres tels que Mets la sourdine et continue» ou Honore ton erreur comme une intention secrète».C’est de la connerie»David Bowie est connu pour sa rapidité mais aussi sa créativité chaotique. Il déboule au studio avec des dizaines de pages griffonnées, des idées dans tous les sens, des bouts de chansons, et Eno organise savamment ce désordre. Bowie dira Eno m'a tiré de la narration qui m'ennuyait à mourir, il m'a vraiment ouvert les yeux sur la communication abstraite.» Le fidèle guitariste Carlos Alomar regarde ça avec la plus grande circonspection David et Brian étaient deux intellectuels et ils avaient une camaraderie très différente, des conversations plus sérieuses, un côté "européen". C'était trop pour moi. Au bout d'un moment, il a fallu que je dise "c'est de la connerie, c'est nul". J'ai résisté à fond.»Low puis Heroes, enregistrés à Berlin sur le même modèle, avec à la production le même duo Brian Eno-Tony Visconti, déposent deux emblèmes bowien proto-new wave, imposant de longues plages d'instrumentaux planants qui mettront la maison de disques RCA en panique. Pourtant le single Sound and Vision sera un succès et Heroes va devenir un hymne absolu, une des plus grandes chansons du XXe. Alomar se souvient de l'ambiance corollaire de l'enregistrement de Heroes On sortait le soir dans des endroits sinistres de la ville, dans les couloirs du métro, les quartiers chauds, juste pour faire un tour et voir la décadence. Je dirais que la stimulation mentale de David était à son apogée à ce moment-là . C'était une excellente période, en fait. Il avait les idées très claires, en ce sens qu'il était redevenu un homme de lettres, il s'intéressait à la politique du moment, il était au courant de ce qui se passait, ce qui m'épatait parce qu'il ne s'en était jamais soucié avant.»Avec son sens du casting, Bowie invite des guitaristes tels que Robert Fripp, du groupe art rock King Crimson ou encore sur Lodger, qui clôt ce que l'on nomme généralement la trilogie berlinoise Adrian Belew, débauché auprès de Franck Zappa. Soit des personnalités capables de plaquer des improvisations risquées, discordantes sur n'importe quelle maquette de chanson. Bien qu'il se soit fâché avec Brian Eno de même que, plus tard, il traversera quinze ans sans adresser la parole à Tony Visconti, son plus durable compagnon de route, Bowie veut ajouter un élément à la fusée avant-garde qui fait de lui le rock star la plus internationalement légitime et audacieuse ; celui qui peut ramasser en un titre le meilleur d'une mélodie accrocheuse, tout en ne cédant rien de l'espèce d'insolence bruitiste et pionnière du laborantin de parvient ainsi encore à surprendre et à empocher la cagnotte symbolique avec Scary Monsters 1980 enregistrée à New York. Un album fignolé et longuement mûri qui contient l'indépassable single Ashes to Ashes, que Bowie met en orbite via un clip en forme de bilan personnel. A la fois clown triste, cosmonaute en perdition et malade mental en cellule capitonnée, il réclame un pic à glace pour redescendre parmi les vivants. On croit qu'il va faire une tournée mais il préfère disparaître des radars alors que son contrat chez RCA se termine. C'est le leader de Chic, Nile Rodgers, qui le retrouve incognito en 1982 dans le bar d'un palace de New York. Bowie veut le rencontrer parce qu'il a écrit quelques chansons et, surtout, il veut faire un méga tube. Et opérer ainsi un come-back en ces années yuppies où un certain mauvais goût parvenu et une culture de la décontraction clinquante transforme la pop en rampe de lancement pour le néant et le rock est dégoûté il voulait faire un disque d'avant-garde et son idole le renvoie à son statut de faiseur de hits. Il s'exécute. Let's Dance sera dantesque. En 1983, Bowie est partout, bronzé, le cheveu blond oxygéné, il assure ne plus vouloir se cacher derrière un personnage, converti à une sorte de musique directe, qui fait bouger le popotin et met les neurones au repos. Les puristes se bouchent le nez, les fans regardent cette métamorphose de la plus inadaptée des stars en puncher de stade comme un trait de génie. Mais cette ascension au nirvana mondial des ventes de disques 10 millions d'exemplaires, qui le rend multimillionnaire, l'entraîne aussi sur la pente glissante d'une errance discographique et artistique qu'il reconnaîtra quelques années plus tard. Après ces deux albums atroces, Tonight 1984 et Never Let Me Down 1987, j'ai eu le sentiment que le passé me muselait, confesse-t-il en 2003 à Rock & Folk. J'étais devenu indifférent, sans motivation, j'étais vulnérable en tant qu'auteur, et je n'avais surtout pas besoin de m'entendre dire à quel point mes chansons d'avant étaient formidables "Allez vous faire foutre avec Ziggy, j'essaye d'écrire !" C'est tout ce que j'avais envie de dire.»Lettre d’adieuMerci pour ces bons moments que nous avons partagés, Brian, ils ne pourriront jamais. Signé Aurore». C'est le dernier mail envoyé par Bowie à Brian Eno, qui a dit son émotion, comprenant soudain que ce message était une lettre d'adieu. Rivé à l'idée de faire de sa vie et de sa fin une œuvre d'art, l'objet d'une mise en scène sans limite, Bowie, perfectionniste, ne pouvait manquer d'accomplir la promesse qu'il s'est faite dès son plus jeune âge de devenir une légende qui ne finit jamais - jusqu'à nous quitter au lendemain de la parution de son ultime album, mais aussi de son 69e anniversaire, chiffre dont la réversibilité fait honneur à son goût des boucles et des tours de magie noire capiteux. Depuis la nouvelle tombée lundi matin, l'incrédulité emporte les solitaires, les beaux et les bizarres, les dandys et les queers, les fous et les folles, la vaste et hagarde famille des deranged à laquelle on espère toujours appartenir. Pour avoir si souvent puisé des forces vitales et apaisantes à son contact, galvanisés par l'invraisemblable confiance médiumnique qu'il mettait à n'en faire qu'à sa tête, ouvert à tous les caprices, accès de mauvais goût et éclairs de génie, les compagnons de cette informelle communauté de l'étrangeté au monde se trouvent tous un peu nus et hébétés, telle une tribu des premiers âges qui comprend que le feu protecteur vient de s'éteindre et que personne n'a la moindre idée de comment le rallumer.
Installé à Bernay Eure depuis quatre ans, l'artiste Christophe David expose à l'Eveil Normand une série de peintures intitulée Icônes », du 17 janvier au 11 février prochain. Par Juliette Boffy Publié le 21 Jan 22 à 802 L’artiste Christophe David à la galerie de l’Éveil murs de la galerie de l’Éveil Normand se sont parés d’une dizaine de célébrités, lundi 17 janvier. Christophe David, artiste bernayen originaire de Paris expose sa nouvelle série de peinture sur toile intitulée Icônes ». Je souhaitais représenter des artistes qui ont marqué différentes époques, qu’ils soient acteurs, musiciens… » Parmi les portraits, on pourra notamment retrouver Robert De Niro, David Bowie, Mick Jagger, Iggy Pop et bien d’autres encore à venir découvrir. Je travaille à partir d'une photo, où je fais ressortir les niveaux de gris selon trois tonalités. Ensuite, je dessine les traits sur la toile, de façon géométrique, et j'utilise la technique de l'aplat. » Cette dernière consiste à appliquer de la peinture de façon uniforme sur une surface plate, de façon à faire ressortir les différentes parties chromatiques d’un tableau, par exemple. De près, cela paraît très abstrait. Plus on s’éloigne et plus les visages se dessinent. » En parallèle, l’artiste expose également plusieurs petits formats réalisés à l’encre de et musicienMais Christophe David n’a pas toujours mélangé ses pinceaux aux toiles. S’il dessine depuis sa plus tendre enfance et a notamment fait ses armes dans la bande dessinée, l’artiste de 53 ans, passé par les Beaux-Arts de Versailles, a également été percussionniste professionnel durant une grande partie de sa vie. En plus d’être musicien, j’ai aussi été graphiste sur Paris et j’ai réalisé des expositions de photographies, au Palais de Tokyo à Paris notamment. Cela fait seulement quelques années que je me suis mis à la toile. »Comptez entre 150 et 500 euros pour vous offrir l’une des œuvres de l’artiste, disponibles à la galerie de l’Éveil Normand jusqu’au 11 en ce moment sur Actu[email protected]Cet article vous a été utile ? Sachez que vous pouvez suivre L'Éveil Normand dans l’espace Mon Actu . En un clic, après inscription, vous y retrouverez toute l’actualité de vos villes et marques favorites.
AccueilCultureMusique En partenariat avec Qobuz, plateforme musicale haute qualité Réservé aux abonnés Publié le 29/05/2020 à 0600, Mis à jour le 29/05/2020 à 0830 Iggy Pop et David Bowie désormais sobres, en 1986. Leur amitié aura perduré jusqu’à la disparition de l’interprète de Héroes. RTNBusacca /MPI/Capital Pictures_DALLE RÉCIT - Comment une star britannique est allée, en 1977, secourir son idole américaine pour en faire une icône du rock en l’emmenant vivre à Berlin et réaliser deux albums mythiques. Ceux-ci, qui ressortent en version luxueuse et restaurée, disent la force d’une amitié exceptionnelle. Début 1972. David Bowie est une star androgyne, à tendance décadente. Cet Anglais vénère deux groupes américains, relativement méconnus à l’époque le Velvet Underground de Lou Reed, et les Stooges d’Iggy Pop, alias James Osterberg. Lou Reedest désormais un artiste en solo, mais son premier album, médiocre, ne décolle pas. Bowie le fait venir à Londres et, avec son guitariste Mick Ronson, produit et arrange Transformer, disque mythique qui offrira à l’Américain son unique tube, Walk on the Wild Side Perfect Day n’en deviendra un que des années plus tard. Illico, Lou Reed saute dans le wagon glam-rock, se maquille comme un camion volé et évoque entre les lignes son homosexualité. Sa carrière décolle enfin…À lire aussiIggy Pop annonce la sortie d’un nouvel album sous le signe de la libertéGénéreux avec ses idoles, Bowie décide ensuite de s’occuper des Stooges, dont les deux premiers albums ont été des échecs. Iggy Pop et sa troupe débarquent à leur tour à Londres en 1973, et enregistrent Raw Power, mixé par Bowie. Hélas, le disque, aujourd’hui considéré comme l’un des… Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 88% à sa liberté, c’est cultiver sa à lire votre article pour 0,99€ le premier mois Déjà abonné ? Connectez-vous
La mort de David BowiedossierLe chanteur anglais a passé trois ans dans la capitale et y enregistra trois disques majeurs. Voyage dans son Berlin à lui.BiG12 heuresDavid Bowie se réveille au 155 de la Hauptstrasse, à Schöneberg. Il lui suffit d'ouvrir les yeux pour que la ville et ses possibilités lui appartiennent, lui qui a dû quitter Los Angeles pour sauver sa peau et se défaire de ses addictions. C'est par fascination pour l'écrivain britannique Christopher Isherwood, auteur d'Adieu à Berlin, qui vivait là avant d'être chassé par les nazis, que le Thin White Duke» a posé ses valises dans le quartier gay de Berlin en 1976. Iggy Pop dort encore l'iguane loue un appartement de l'autre côté de la cour du même immeuble, mais il n'est pas rare qu'il dorme chez son complice de désintox, qui ne sait que faire des sept pièces de son que Bowie n'est plus sous coke vingt-quatre heures sur vingt-quatre, il arrive que la faim se fasse sentir. Avec le Stooges, il se rend au Paris Bar, à deux pas de la Savigny Platz. C'est là que les musiciens vont, dès qu'ils se sentent d'humeur festive. Le restaurant, qui sort tout droit du tableau l'Absinthe, d'Edgar Degas, est le lieu parfait pour les extravagances de ceux qui cherchent pourtant une vie plus modeste que celle des rock stars qu'ils sont dans leurs pays heuresIl est l'heure d'aller travailler. Direction le Hansa studio. David Bowie pense à la chanson Hero, du groupe allemand Neu!, que Brian Eno admire tout autant. Depuis la meistersaal», la salle d'enregistrement principale, il regarde, fasciné, le mur de Berlin par la fenêtre. C'est là qu'il aperçoit un couple qui s'embrasse sous les miradors son producteur, Tony Visconti, et sa conquête du moment, la choriste Antonia Maass, seront les lovers», kissing by the wall». Mais les amoureux du mur sont condamnés, étouffés par le mur du son que Bowie et Eno créent dans leur chanson heuresBowie ne manque pas une occasion de nourrir sa passion pour l'expressionnisme allemand, à l'honneur dans l'atmosphère ouatée du Brücke museum. Entre deux tableaux de son peintre préféré, Ernst Ludwig Kirchner, il tombe sur le Roquairol d'Erich Heckel, figure chétive et difforme que son copain Iggy Pop a déjà singé sur la couverture de The Idiot. Qu'importe, c'est à lui de la réimaginer pour la pochette d'Heroes. Roquairol est un triste personnage, qui sort du roman Titan, de l'écrivain allemand Jean Paul, aussi cynique et suicidaire que les musiciens qui ont trouvé refuge à Berlin et n'ont de cesse d'assassiner leurs alter ego sur heuresLe temps s’écoule inexorablement pour l’amoureux de l’art et, à Berlin plus qu’ailleurs, la nuit tombe déjà il est temps de se rendre à Kreuzberg, le quartier turc de la ville. Après un bref passage au Luzia, une ancienne boucherie reconvertie en repaire de punks et outsiders, Bowie et Iggy retrouvent leur nouveau guide de la nuit berlinoise, le peintre Martin Kippenberger au café Exil, au bord du canal, face à Neukölln. Là , ils jouent au billard dans la salle enfumée qu’ils considèrent comme leur deuxième heuresKippenberger vient de prendre la tête du temple des punks du monde entier, le SO36, dans la Oranienstrasse. Il y fait jouer Lydia Lunch ou Throbbing Gristle et Bowie et Iggy passent leur soirée dans la fosse, comme les anonymes qu’ils sont dans cette ville de retour à l'Ouest, ils s'engouffrent dans la jungle» de Berlin, le club autrefois comparé au Studio 54, le Dschungel. Dans ce bâtiment typique du Bauhaus, le club auquel Bowie rendra hommage bien plus tard dans Where are we now?, s'est posé sur les cendres des performances d'Ella Fitzgerald ou Duke Ellington au sortir de la guerre. Mick Jagger insiste pour y aller dès qu'il se trouve à Berlin, et plus tard, Nick Cave y passera la plupart de ses soirées. Lost in time, near Kadewe.»01h30A cette heure-là , Bowie insiste pourtant pour se rendre dans la discothèque tenue par sa maitresse dans lequel il passe le plus clair de ses nuits, Chez Romy Haag. Cette danseuse et chanteuse néerlandaise a ouvert son club à deux pas de la Jungle» et y a peint les murs et le plafond en noir. Lasse de la vie nocturne berlinoise, elle invite ses amis DJ de Londres à se produire dans son repaire trashy et underground. David Bowie a rencontré Romy en 1976 lors d’un de ses concerts, et ces freaks se sont reconnus, et aimés au premier regard. Pendant qu’Iggy est stoned sur le dance floor, David et Romy parlent politique et musique, non moins défoncés, dans la loge où la performeuse se prépare. Ils voudraient que la fête puisse ne jamais s’arrêter, elle est le sang qui coule dans leurs veines et l’alternative à la réalité que les fous prennent au heuresDe retour dans la Hauptstrasse avec Romy, qui vit un moment avec lui, les amoureux refusent d'aller se coucher. C'est l'heure d'un dernier verre à l'Anderes Ufer, le bar voisin de leur appartement, reconnu comme le premier établissement gay de Berlin à avoir pignon sur rue, et des grandes vitrines qui signifient qu'on ne doit plus se cacher. Where are we now ?
cette photo de david bowie et iggy pop